Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu du site, les annonces publicitaires et d'analyser notre trafic.
Nous partageons également des informations avec nos partenaires, de publicité ou d'analyse
mais aucune de vos données personnelles (e-mail, login).
Présentation : Une chanson qui n'est pas inécoutable, mais qui parle des inécoutables, et de pourquoi on les aime, avait-elle sa place dans ce programme ? Je vous laisse juges.
Quand autrefois dans les salons
La jeune fille de la maison
Venait chanter en rougissant
Les invités serraient les dents
Regrettant que rien ne prohibe
Lalo, Lully, Léo Delibes
A ces gosiers entreprenants
Sans grand respect pour les tympans
La demoiselle imperturbable
Et d'une inconscience admirable
Enchaînait notes malheureuses
Et vocalises défectueuses
Rendons hommage aux casseroles
Qui chantent à tout hasard
Jamais vraiment un bécarre
Jamais vraiment un bémol
Ô casseroles, ô faussets
Ouvrez la chasse aux canards
Et rassassinez Mozart
Dans l'environ et le bizarre
Dans la joie et l'à-peu-près
Ô casseroles, ô faussets
On a connu des parisiennes
Qui chantaient résolument faux
Pourtant quand elles étaient sur scène
Le monde entier braillait « Bravo »
Une milliardaire américaine
Voulut piauler de l'opéra
C'qui nous valut quelques migraines
Et puis un disque chez RCA
Comme quoi, le gène de la justesse
N'est pas celui de l'ambition,
De chanter faux, je le confesse
J'ai la secrète tentation
refrain
Vous qui chantez comme des guimbardes
Comme Assurancetourix le barde
Qu'avez une voix comme un outrage
Une voix de mule, une voix de garage
Chantez et prenez bien vos aises
Avec les do, les la, les dièses
Affranchis de toute harmonie
Si vous saviez comme j'vous envie
Chantez, chantons, c'est important
Sans complexe et n'importe comment
Ça sera pas pire et même plus beau
Que ce qu'on entend à la radio
… (parfois)
refrain
Transcripteur : hre mgþye
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
Commentaires
Voir tous les commentaires
7 commentaires
hre mgbyeLe 20/01/2013 à 20:30
Quand j'ai entendu cette chanson, sur l'album « Bijoux et babioles », je me suis dit qu'elle avait sa place ici, comme « Ed Wood », le film de Burton, a sa place sur Nanarland : parce que c'est un hommage à tout ce qu'on aime ici, et en particulier pour ceux qui aiment les inécoutables.
hre mgbyeLe 20/01/2013 à 22:43
Par contre, de l'aveu de Juliette elle-même, les « parisiennes qui chantaient résolument faux » ne font référence à personne de précis.
hugLe 20/01/2013 à 22:44
Dommage que ce titre ne soit pas dans le programme général ! Je connaissais Juliette sans l'avoir vraiment écoutée. Eh bien, j'aime bien ce titre du moins, ça rappelle Marie-Paule Belle ou Anne Sylvestre ! C'est sympa !
(Le 09 / 07 / 2015) : Vous êtes sûrs que Les Parisiennes qui chantaient résolument faux ne sont pas les membres du groupe vocal du même nom ?
Djéd'ailLe 20/01/2013 à 22:46
Titre et paroles emblèmatiques.
fperotLe 21/01/2013 à 09:52
Juliette… Je ne connais pas trop son œuvre, son style n'est pas celui que j'affectionne le plus mais c'est avec plaisir que je vais découvrir tout à l'heure dans "Les nouveautés".
Cette artiste m'a marqué il y a quelques années car elle est directement liée à quelques "étrangetés" des victoires de la musique. Je n'arrive pas à en retrouver la trace, mais je me souviens d'elle pour avoir été proposée par 2 fois dans la catégorie "révélation de l'année" (pour moi, une révélation, ça n'arrive qu'une fois… mais bon…). L'autre bizarrerie concerne Khaled qui était dans la catégorie "artiste francophone" alors qu'il chantait en arabe : dans ce cas, pourquoi ne pas avoir proposé Murray Head ou Phil Collins dans la catégorie "artiste francophone", vu qu'ils parlent très bien notre langue ?
Quand j'ai entendu cette chanson, sur l'album « Bijoux et babioles », je me suis dit qu'elle avait sa place ici, comme « Ed Wood », le film de Burton, a sa place sur Nanarland : parce que c'est un hommage à tout ce qu'on aime ici, et en particulier pour ceux qui aiment les inécoutables.
Bien entendu la milliardaire américaine évoquée dans le second couplet est bien connue céans.
Par contre, de l'aveu de Juliette elle-même, les « parisiennes qui chantaient résolument faux » ne font référence à personne de précis.
Dommage que ce titre ne soit pas dans le programme général ! Je connaissais Juliette sans l'avoir vraiment écoutée. Eh bien, j'aime bien ce titre du moins, ça rappelle Marie-Paule Belle ou Anne Sylvestre ! C'est sympa !
(Le 09 / 07 / 2015) : Vous êtes sûrs que Les Parisiennes qui chantaient résolument faux ne sont pas les membres du groupe vocal du même nom ?
Titre et paroles emblèmatiques.
Juliette… Je ne connais pas trop son œuvre, son style n'est pas celui que j'affectionne le plus mais c'est avec plaisir que je vais découvrir tout à l'heure dans "Les nouveautés".
Cette artiste m'a marqué il y a quelques années car elle est directement liée à quelques "étrangetés" des victoires de la musique. Je n'arrive pas à en retrouver la trace, mais je me souviens d'elle pour avoir été proposée par 2 fois dans la catégorie "révélation de l'année" (pour moi, une révélation, ça n'arrive qu'une fois… mais bon…). L'autre bizarrerie concerne Khaled qui était dans la catégorie "artiste francophone" alors qu'il chantait en arabe : dans ce cas, pourquoi ne pas avoir proposé Murray Head ou Phil Collins dans la catégorie "artiste francophone", vu qu'ils parlent très bien notre langue ?
Par pure pitié, je supposerai que le style SMS est utilisé par dérision. Cependant, dzl de ne pas saisir la profondeur du message.
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !