Il faut comprendre cette pauvre Barbie ! Avez-vous déjà regardé de près Ken ?
Certes, c'est un beau brun à l'œil vif, le poil soyeux, rasé de frais et la queue alerte (je dis : "alerte" et pas "en alerte").
Mais, n'avez-vous donc pas remarqué cette démarche raide, coincée comme si on lui avait enfoncé un balai de là à là (voir figure 1) ?
En fait, le pauvre Ken, souffre d'un lumbago à force de batifoller dans la campagne avec Barbie et Skipper et de les culbuter sauvagement et de les bais… Observons deux papillons.
Et oui, mes ami(e)s, Ken souffre du dos, et à cause de cela Barbie et Ken durent faire chambre à part. Car, Ken ne supportait plus le matelas qu'il avait tant tâché… auquel il était tant attaché.
Puis, ce fut la descente aux enfers : Ken souffrit encore plus, devint alcoolique, drogué, pizzavore. Et l'ombre planante de la dépression vint s'abbatre sur les épaules meurtries de Ken.
Barbie, n'en pouvant plus, sauta dans un taxi et le premier venu. Prenant les voiles d'une main et Blaine de l'autre, elle se dit que se surfeur ferais l'affaire.
Aujourd'hui Barbie file le parfait amour avec Blaine, regardant dans la même direction, les yeux dans les yeux, l'horizon.
Ken, abruti par l'alcool, à décider de se soigner par l'homépathie : il boit des tisane au wisky et à la bière, et pense souvent à Barbie, surtout le samedi soir après minuit sur Canal.
Quant à Skipper, ça se passe de commentaire.
« La vie sans bide et musique n'est qu'une erreur, une besogne éreintante, un exil. »
(lettre de F.Nietzsche à son auriculothérapeuthe)