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FauvelusLe 28/10/2022 à 00:34
En fait, l'histoire de ce disque est assez sinistre. Contrairement à Mrs. Miller, ou à Florence Foster Jenkins, qui prenaient un plaisir communicatif à se produire en public, le pauvre Sam Chalpin n'avait rien demandé à personne. Humble chantre de synagogue, il avait pour fils Ed Chalpin (1935-2019), producteur véreux spécialisé dans la réalisation de covers à bas coût des succès du top cinquante. On ne sait pourquoi, celui-ci se mit en tête de faire enregistrer à son père un album parodique. Illettré, affligé de problèmes de mémoire, et, du reste, totalement hermétique à l'univers de la pop, le pauvre Sam parvint tant bien que mal à enregistrer neuf chansons, sous la pression impitoyable de son fils. L'ultime humiliation advint lorsqu'on le fit poser pour des photographies dans un costume grotesque, d'où l'air sombre qu'on le voit arborer sur la pochette.
Ceci dit, ne boudons pas trop notre plaisir, et voyons plutôt ces chansons comme le témoignage de l'amour et du dévouement paternel d'un quidam pris malgré lui dans le tourbillon commercial des sixties.
Le titre "My Father The Pop Singer" parodie le titre de l'album humoristique d'Allan Sherman "My Son, the Folk Singer" (1962), lui-même rempli d'allusion à la culture juive.
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Cette page web propose le making-of de "My father the pop singer"
http://www.spectropop.com/SamChalpin/
En fait, l'histoire de ce disque est assez sinistre. Contrairement à Mrs. Miller, ou à Florence Foster Jenkins, qui prenaient un plaisir communicatif à se produire en public, le pauvre Sam Chalpin n'avait rien demandé à personne. Humble chantre de synagogue, il avait pour fils Ed Chalpin (1935-2019), producteur véreux spécialisé dans la réalisation de covers à bas coût des succès du top cinquante. On ne sait pourquoi, celui-ci se mit en tête de faire enregistrer à son père un album parodique. Illettré, affligé de problèmes de mémoire, et, du reste, totalement hermétique à l'univers de la pop, le pauvre Sam parvint tant bien que mal à enregistrer neuf chansons, sous la pression impitoyable de son fils. L'ultime humiliation advint lorsqu'on le fit poser pour des photographies dans un costume grotesque, d'où l'air sombre qu'on le voit arborer sur la pochette.
Ceci dit, ne boudons pas trop notre plaisir, et voyons plutôt ces chansons comme le témoignage de l'amour et du dévouement paternel d'un quidam pris malgré lui dans le tourbillon commercial des sixties.
Le titre "My Father The Pop Singer" parodie le titre de l'album humoristique d'Allan Sherman "My Son, the Folk Singer" (1962), lui-même rempli d'allusion à la culture juive.
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