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Jean Valton et la Banque Populaire - Jeu-concours gratuit du Trente (2ème partie)

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Titre : Jeu-concours gratuit du Trente (2ème partie)


Interprète : Publicité


Année : 1972


Auteurs compositeurs : des commerciaux de la Banque Populaire du Nord...


Durée : 6 m 4 s


Label : Multi-Techniques


Référence : disque souple bleu


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Paroles

Robert Willar : Merci d'être restés en notre compagnie. Je résume : pour participer au jeu-concours proposé par les Banques Populaires pour vous faire connaître le Trente, vous devez répondre aux question suivantes , qui figurent d'ailleurs sur le bon de participation au concours.
Premièrement : découvrez et indiquez les noms des vedettes imitées.
Deuxièmement : Inscrivez la phrase-piège formée avec les premières lettres des mots qui suivent le signal sonore.
Et enfin, pesez trente agendas de bureau, trente agrafeuses, trente chéquiers de vingt-cinq chèques et quatre stylos-feutres. Quand vous aurez pesé tout ça, vous inscrivez sur le bon de participation au concours joint à ce disque le poids au gramme près. Ce sera notre question subsidiaire. Si vous donnez une réponse exacte aux deux premières questions, vous serez parmi les gagnants, à condition que le poids que vous indiquerez se rapproche le plus du poids d'un colis composé des mêmes éléments, tare déduite, et déposé chez Maître Agnus, huissier à Montreuil sous Bois. Vous pourrez gagner des lots importants et très sympathiques. Qu'en pensez-vous, sympathiques vedettes ?

Jean Valton : Vous auriez dû dire ça à ma sœur, parce que ma sœur, euh vous connaissez ma sœur, hmhmhmhiii, elle est sympathique, mais elle est aussi distraite que not'curé, halalalala, parc'que not'curé, y rêve que d'la multiplication : cinq fois six, ça fait trente ! Alors l'aut'jour, pendant la messe, y racontait la multiplication des pains. Il s'est trompé, et en terminant il a dit : « C'est ainsi qu'avec trente pains, Jésus a pu nourrir une seule personne. Alors ma sœur s'est levée, elle a dit « C'est pas sorcier, j'en aurais fait autant ! ». Alors le curé était hon-teux. Et dimanche dernier, il a raconté la même histoire. Mais cette fois-ci il a dit : « C'est ainsi qu'avec un seul pain, Jésus a pu nourrir trente personnes. ». Et il a dit à ma sœur : « Et là, hm hm hm hm hu !, vous en auriez fait autant ? ». Elle a répondu : « Oui, avec les restes de la semaine dernière ! ». Voilà voilà voilà…

Robert Willar : Eh bien, moi je vous le dis : le Trente n'est pas miraculeux, il est bien réel. Les trente pourcent qu'il vous procure en quatre ans deux mois sont en bonnes espèces sonnantes et trébuchantes. Le Trente, c'est une épargne pour mieux vivre, pour faire fructifier son argent sans risque de le voir fondre comme neige au soleil avec les hausses de toutes sortes. Et à propos de neige, qu'en pense notre artiste farfelu et bafouilleur national ?

Jean Valton : Alors ça, ne croyez pas que cette vision me donne chaud, puisque justement j'étais en train de rêver de sports d'hiver, voilà. Je rêvais que dans une course de descente, j'arrivais trentième. Que la neige était damée, et que c'est pour ça que j'arrivais avec ma dame, voilà. Mais en perdant mes skis, et lesdits skis, Lady Ski, une femme charmante d'ailleurs, en possédait une trentaine. Oh et là, elle en avait perdu vingt-neuf, et en même temps elle avait perdu le sens de l'équilibre. Et un ski pour deux, c'est la raison pour laquelle nous sommes arrivés trentièmes ex-æquo. Le trentième ski, c'était ç'cas, particulier, voilà. Et le ski, et le ski c'était ska, tout l'monde le sait.

Robert Willar : hahaha. Le Trente est une opération plus claire, plus sûre. Méfiez-vous des descentes et des chutes, faites plutôt confiance aux remontées mécaniques. Arithmétique ! Automatique ! Trente pourcent en quatre ans deux mois. C'est quand même mieux que trente secondes de bonification à l'arrivée. Le Trente, c'est un vrai placement de père de famille.

Jean Valton : Moi aussi j'avais rêvé de placements. Alors, comme j'avais du liquide, j'l'avais mis au frais. J'disais, ça me permet d'avoir à la fois de l'argent liquide et de l'argent frais. Alors quand j'ai annoncé mon projet à ma femme, elle m'a jeté un regard glacé. Ça a laissé un froid. Alors j'ai acheté un réfrigérateur pour y mettre mon or. Et depuis mes crédits sont gelés. Et mon or aussi. Alors ma femme m'a dit : « Ça coûte cher d'avoir un or gelé ! » J'lui ai dit « Ah non, puisqu'un orgelet, on l'a toujours à l'œil ! ». Alors maintenant j'attends le dégel. Et puis que ça se réchauffe un peu, pour que mon argent frais redevienne enfin de la (braise ?)

Mais qu'il s'endorme au coin du feu ou dans le feu de votre réfrigérateur, l'argent qui dort est comme l'homme qui manque à ses devoirs : il ne fait pas de petits. Alors, pensez au Trente : ce n'est ni un rêve, ni un miracle, mais un placement qui valorise votre capital.

Robert Willar : Mais nos deux dernières vedettes rêvent à haute vois. Il faut vous dire qu'elles ont l'habitude de se donner la réplique.

Jean Valton :
- Je rêve à la trentaine que je n'ai plus, hélas !
- Eh bien moi, à une dame de trente ans que j'ai bien connue. Elle voulait à la fois m'intéresser à ses avantages et à ses bénéfices.
- Seulement, l'opération n'était pas rentable à longue échéance.
- Ça, c'est vrai. Ses bénéfices se sont écroulés en même temps que ses avantages.
- Ils n'étaient plus à la hauteur !
- Ho, en somme, c'était un peu comme au tennis : on espère gagner avec les avantages dehors, et puis on perd avec les avantages détruits.

- Le Trente, c'est également un chiffre que l'on utilise au tennis, mais ici, il n'y a pas de balle out (prononcer : aoutte). Trente pourcent de bénéfice en quatre ans, oh, c'est quand même un petit peu comme le tennis :
- quand on a cinq cents mille balles,
- on en récolte plus de six cent cinquante mille.
- Avec le Trente, c'est la partie gagnée !
- Gagnez aussi le concours ! Ce concours facile, et qui vous donne toutes les chances de remporter de nombreux prix. Alors, à vos plumes et à vos balances pour faire le concours, et sachez avant de terminer que toute réponse au jeu du Trente, exacte ou non, si vous êtes dans les cinq cents premières réponses, se verra récompensée d'un cadeau. Il s'agit d'un disque d'or, super 45 tours, des meilleures (…) imitations comiques de notre ami Jean Valton.

Robert Willar : Et maintenant, les neuf vedettes imitées, Jean Valton, et votre serviteur Robert Willar, nous vous disons « Bonne chance », et « Vive le Trente, le placement qu'on recommande à un ami ». Et n'oubliez pas : seul le Trente est un placement inimitable.

Transcripteur : Gozette et Gogo
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
 

Commentaires

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3 commentaires
Claude Bukowski Le 06/01/2015 à 20:44
Ha oui, l'imitation de Fernand Raynaud, grandiose.
Il aurait même pu dire au début "Bonjour, je suis Fernand Raynaud", ça aurait ajouté un je-ne-sais-quoi de gentiment décalé façon "Man in the moon".

Bon après on a certes Darry Cowl, pas trop mal. Après ça doit être Raymond Devos, heu, comment dire ? Moui.

Et les derniers, c'est bien Chevalier et Laspallès, n'est-ce pas ? Ha non ? Bon, heu, Kad et Olivier ? Charpini et Brancato ? Abbott et Costello ?

Franchement, je n'avais pas souvenir de ce monsieur Valton, mais depuis 1972, les imitateurs ont fait quelques progrès.
Gozette et Gogo Le 08/01/2015 à 01:51
Celui que je n'arrive pas à identifier, c'est l'avant-dernier, celui entre Devos et Roger Pierre et Jean-Marc Thibault.
Gozette et Gogo Le 07/02/2015 à 19:11
Et voici les paroles !
(merci pour cet effort doublement louable !)

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