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Fiche disque de ...



André Valtier - La chanson du comptable

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Titre : La chanson du comptable


Année : 1959


Auteurs compositeurs : André Valtier / Georges Matis


Durée : 3 m 3 s


Label : Pacific


Référence : 90.352


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Paroles

La chanson du comptable

Laissez-moi vous conter d'un comptable le conte
Ce comptable était comte étant le fils d'un duc
C'qui d'ailleurs est idiot, fils d'un comte et vicomte
Logiquement l'fils d'un duc devrait être un viaduc

Mais laissons la logique et contons son histoire
N'ayant plus d'compte en banque il dut sans hésiter
Compter sur son travail pour manger et pour boire
Et choisit subtilement la comptabilité

La chair et la bonne chère, comme sa chair était faible
Lui ayant couté cher, il raya les jupons
Et pour tirer ce trait, il se fit une règle
Ne penser qu'à ses plumes et tailler ses crayons

Mais le printemps revint aux effluves perfides
Quand croisant une belle auprès d'un vieux lavoir
Il sentit que sa règle était par trop rigide
Et lors comme il se doit, il fit tout pour l'avoir

Ayant, bien que comptable, en horreur les chemises
Les leurs sur un dossier furent vite lancées
Enfin par la balance entamant l'expertise
Le comte la trouva joliment balancée

Il avait l'malheureux trop compté sur sa caisse
Restée longtemps c'est vrai sans verser aucun fonds
Mais bien vite épuisé par la jeune maîtresse
Qui se trouva bientôt privée de provisions

Prenant les livres en main, la p'tiote avec courage
S'aidant d'la main courante chercha la solution
Mais elle eut beau tourner et retourner la page
Hélas elle ne put pas r'dresser la situation

Il fallut s'incliner, c'était bien la faillite
Le comte ne comptant plus déposa son bilan
Elle, comptable à son tour, se reporta bien vite
A la règle de trois et prit un autre amant

Le comte désespéré dit j'suis même un pauvre comte
Puis s'arma d'un couteau pour se donner la mort
Mais pensant c'est encore en somme ouvrir un compte
Il trouva ça banal et but du corrector

Et tandis qu'il râlait sur le seuil des ténèbres
Elle disait à l'autre oh, j'ai de la voix avec toi
Tandis que je devais, quelle oraison funèbre
Je devais avec lui me contenter du doigt chuut !

L'histoire n'est pas finie, elle comporte une morale
Le comte par bonheur n'avait pas trépassé
De plus le corrector, en fait d'issue fatale
Passant sur son chagrin avait tout effacé

Mais il sait à présent que les amours durables
Les amours éternels qu'on a tort d'escompter
Qu'on soit roi, qu'on soit duc, qu'on soit comte ou comptable
Ou qu'on soit rien du tout, faut pas trop y compter

Transcripteur : FrVi
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
 

Commentaires

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3 commentaires
Hilaneste Lefurion Le 12/02/2012 à 20:30
A la première écoute, on se dit : pourquoi "le journal du hard de bide" ?
A la deuxième écoute : plus de doutes.
Pascalito Le 26/08/2012 à 16:14
D'après les versos du super 45 Tours Vogue EPL 8653 de 1969 et du 45 Tours simple VOGUE 45 V 3140 de 1974, ce titre figure aussi sur le 30 cm LVLX 179 et sa réédition LDM 30273… Quant à "La Douchka au "Bon Couché"", c'est la suite de "Petite anthologie de la contrepèterie" qui contient "L'auberge du "Bon Couché", aussi disponible sur les 45 Tours précités, de même que "Idylle", que l'on retrouve sur le super 45… Chez Vogue, ils se sont bien amusés à éditer et rééditer ces disques avec des références différentes !
Gozette et Gogo Le 05/05/2014 à 23:58
Ah ! Les joies du corrector !

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