A ce propos, je me suis toujours demandé quel était le rôle des "paroliers" de Bashung : parce que, que ce soit avec Gainsbourg, Bergman, ou Fauque, les paroles ont toujours été du pur Bashung, à croire que lesdits paroliers se contentaient de vérifier s'il n'y avait pas de fautes d'orthographe…
Sur le nouvel album, sorti début mai, Bashung ne co-signe que quelques chansons. Ca donne un truc pas désagréable, mais, comment dire… dispensable. Impersonnel, sans grand relief.
J'ai du mal à comprendre pourquoi un type aussi bourré de talent a laissé les manettes de son album à un second couteau (Gaëtan Roussel). La collaboration avec Manset offre les seuls vraiment bon titres de l'album ("Vénus", "Comme un légo"), par contre les reprises sont dispensables, Reprendre "Suzanne", était-ce bien nécessaire ? Ca apporte quoi à sa gloire ? Et quoi de plus que les 4 500 reprises déjà effectuées de cette chanson ?