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Présentation : Extrait du disque "Le Patrimoine de Georges Brassens"; compilation de titres inédits issus de ses derniers enregistrements, interprété par son ami Jean Bertola.
La lune s'attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Elle s'demandait « quand est-ce
Qu'on va s'rappeler de m'enculer ? »
Dans mon affreux jargon, carence inexplicable
Brillait par son absence un des pires vocables
C'est: « enculé ». Lacune comblée.
Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu'il m'en coûte,
La chose ne me gêne pas mais le mot me dégoûte,
Je suis désolé d'dire enculé
Oui mais depuis qu'Adam se fit charmer par Eve
L'éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d'aller m'faire enculer
Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d'être onaniste,
L'autre d'aller s'faire enculer
A force d'être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D'hélas aller s'faire enculer
Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émule de Socrate,
Reste d'aller s'faire enculer
Qu'espèrent en coassant des légions de grenouilles ?
Que le royaume de France enfin tombe en quenouille
Qu'on coure aller s'faire enculer ?
Y'a beau jour que c'est fait devant ces tyrannettes
On danse comme des pantins, comme des marionnettes
Au lieu d'aller s'faire enculer.
Pompadour, Montespan, La Vallière et j'en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller s'faire enculer
A de rares exceptions, nom d'un chien, ce sont elles
Qui toujours mine de rien déclenchent la bagatelle
Il faut aller s'faire enculer.
Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul ces dames nous provoquent
Mieux vaut aller s'faire enculer
Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d'autres échappatoires
Je vais aller m'faire enculer
D'à partir de ce soir cessant d'croquer la pomme
J'embarque pour Cythère en passant par Sodome
Afin d'aller m'faire enculer.
Afin qu'aucune de vous mesdames n'imagine
Que j'ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d'aller m'faire enculer
J'avoue publiquement que vous êtes nos égales
Qu'il faut valider ça dans une formule légale
J'suis enculé mais régulier
En vertu de quel pouvoir, injustes que nous sommes,
Vous refuse-t-on les droits que l'on accorde aux hommes
Comme d'aller s'faire enculer.
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
Commentaires
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4 commentaires
Thérèse LeducLe 21/09/2022 à 10:13
Mouais… Je me demande si Bertola a réellement rendu service à Brassens en exhumant ce morceau : peut-être eut-il mieux valu l'oublier, ce texte-là, même s'il est fort bien écrit, comme toujours. Je ne trouve pas que ce concentrée de misogynie apporte à la gloire de Tonton Georges une once de plus-value. Même sa tentative vers la fin de se dédouaner de haine envers la féminine engeance sonne creux, genre « je ne suis pas misogyne mais quand même les gonzesses c'est toutes des salopes » est franchement nauséabonde, comme quand on commence une phrase par « je ne suis pas raciste mais… »
Bref, pas le côté le plus reluisant de ce grand poète, j'espérais qu'il avait fait le tour de la question avec l'immonde « Les casseuses », verrue qui défigure son par ailleurs excellent dernier album, mais manifestement il avait encore un peu de bile à cracher à la face des féministes.
Kate&BrianLe 02/04/2023 à 14:02
Déjà que je n'aime pas Brassens (oui, je sais), mais alors là…
JoeGillianLe 04/06/2023 à 15:47
Thérèse, je sais pertinemment que nous sommes à l'ère de la bienpensance, de l'inclusivité, bref de toutes ces conneries qu'on nous assène à longueur de temps, mais tu me sembles être très premier degré pour une auditrice de B&M non ? Alors détends-toi un peu.
En tout cas une chanson bien prophétique malheureusement…
trabetcLe 13/01/2024 à 13:32
Ahahah, Therese a envie de faire dans la Cancel Culture quand ca ne lui plait pas…
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Mouais… Je me demande si Bertola a réellement rendu service à Brassens en exhumant ce morceau : peut-être eut-il mieux valu l'oublier, ce texte-là, même s'il est fort bien écrit, comme toujours. Je ne trouve pas que ce concentrée de misogynie apporte à la gloire de Tonton Georges une once de plus-value. Même sa tentative vers la fin de se dédouaner de haine envers la féminine engeance sonne creux, genre « je ne suis pas misogyne mais quand même les gonzesses c'est toutes des salopes » est franchement nauséabonde, comme quand on commence une phrase par « je ne suis pas raciste mais… »
Bref, pas le côté le plus reluisant de ce grand poète, j'espérais qu'il avait fait le tour de la question avec l'immonde « Les casseuses », verrue qui défigure son par ailleurs excellent dernier album, mais manifestement il avait encore un peu de bile à cracher à la face des féministes.
Déjà que je n'aime pas Brassens (oui, je sais), mais alors là…
Thérèse, je sais pertinemment que nous sommes à l'ère de la bienpensance, de l'inclusivité, bref de toutes ces conneries qu'on nous assène à longueur de temps, mais tu me sembles être très premier degré pour une auditrice de B&M non ? Alors détends-toi un peu.
En tout cas une chanson bien prophétique malheureusement…
Ahahah, Therese a envie de faire dans la Cancel Culture quand ca ne lui plait pas…
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