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Pardon pour cette école où je t'ai rencontrée
Et pour tes cheveux blonds que j'ai tirés
Pardon pour cette table où nos noms sont gravés
Pardon pour ces pages arrachés à mes cahiers
Pour cette encre violette que j'employais
Pardon d'avoir osé t'écrire que je t'aimais
Et pardon d'y penser
Pardon d'en parler
Pardon d'en souffrir
Pardon d'en pleurer
Pardon pour cette ville où j'ai suivi tes pas
Pour ton regard qui s'est posé sur moi
Pardon pour cette lune qui brillait ce soir-là
Pardon pour ce vieux banc où j'ai parlé d'amour
Pour cette chambre où je t'ai fait l'amour
Pardon pour cet amour que tu as piétiné
Pardon d'en souffrir
Pardon d'en pleurer
Pardon d'en mourir
Pardon d'en crever
Pardon pour mon fantôme qui viendra te hanter
Et passera sa mort à tes côtés
Pardon s'il te poursuit au soleil comme à l'ombre
Pardon pour cette pluie qui collera tes cheveux
Ce vent du Nord qui fera pleurer tes yeux
Pardon pour cette pierre qui blessera ton pied
Pardon pour cette robe qui collera à ton corps
Pour ce miroir qui regardera ton corps
Pour ce drap sur lequel tu dormiras
Pardon pour ce ventre de mère qui m'a porté
Et pour ce jour maudit où je suis né
Pardon pour cet enfant qui est devenu moi
Pardon pour les draps dans lesquels tu m'oublieras
Pour mon amour qui ne veut pas finir
Pardon pour mon amour qui ne peut pas mourir.
Transcripteur : Hasni
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En 1968, Claude François remarque un jeune compositeur qui compose beaucoup, surtout pour Johnny et Sylvie, Jean Renard. Claude, dans son infinie jalousie, décide de le contacter. Ensemble, ils se mettent d'accord pour un rendez-vous.
En reprenant le fameux canon de Pachelbel (qu'il réutilisera dans une chanson de Cloclo en 1971, « Seule une romance »), Jean signe une musique extraordinaire. Gilles Thibaut et Claude François écrivent quand à eux un texte un peu plat sur un homme qui se pardonne de tout dans sa vie, jusqu'à se lamenter de sa propre naissance.
Le disque sort aux premiers jours de janvier 1968, et est d'ailleurs le second 45 tours et le troisième disque à sortir chez Flèche, la maison de disques que Claude François vient tout juste de créer.
Hélas, et malgré la présence du tube « Ce soir, je vais boire », Claude ne vendra que 86 000 exemplaires du disque.
Les paroles : [Merci] Mais de rien
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Un peu d'histoire :
En 1968, Claude François remarque un jeune compositeur qui compose beaucoup, surtout pour Johnny et Sylvie, Jean Renard. Claude, dans son infinie jalousie, décide de le contacter. Ensemble, ils se mettent d'accord pour un rendez-vous.
En reprenant le fameux canon de Pachelbel (qu'il réutilisera dans une chanson de Cloclo en 1971, « Seule une romance »), Jean signe une musique extraordinaire. Gilles Thibaut et Claude François écrivent quand à eux un texte un peu plat sur un homme qui se pardonne de tout dans sa vie, jusqu'à se lamenter de sa propre naissance.
Le disque sort aux premiers jours de janvier 1968, et est d'ailleurs le second 45 tours et le troisième disque à sortir chez Flèche, la maison de disques que Claude François vient tout juste de créer.
Hélas, et malgré la présence du tube « Ce soir, je vais boire », Claude ne vendra que 86 000 exemplaires du disque.
Les paroles : [Merci] Mais de rien
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