Nous sommes en l'an de grâce 1583, Lessines est au cœur de la terre de débats;
Brasseries, draps et toiles, commerces florissants, attisent la convoitise d'armées de mécréants.
Venus de la Hollande; d'Angleterre et d'ailleurs, ils pillent; sillonnent les campagnes, sèment la terreur.
Une menace plane, ma ville est gardée jour et nuit. Prions Notre-Dame de la Porte d'Ogy.
L'assaut nous est donné sous une pluie de pierres, de flèches enflammées, de javelots fendant l'air.
tandis que nos piquiers frappent ,d'estoc et de taille, mains et têtes qui apparaissent aux murailles.
Le chef des gardes est Sébastien de Tramasure, intelligent et pieux, vaillant et fière allure.
Sur sa blanche jument, il va partout à la fois, soutenant l'énergie, la confiance des soldats.
REFRAIN:
Oyez, oyez, oyez bonnes gens. cette histoire est celle de ma cité.
Ménestrels et troubadours; par-delà châteaux et cours, sans se lasser vont sans cesse la conter.
Les cris des assaillants, les plaintes des mourants, pauvre de ma ville à feu et à sang.
Soudain que se passe-t-il en haut d'une porte d'entrée ? La Sainte Vierge apparaît dans un halo doré !
De Tramasure s'arrête puis inspiré, fait sonner le rappel général, le sus à l'ennemi.
Et les portes de s'ouvrir, pont-levis s'abaisser. Les Lessinois s'élancent , de la peur faisant fi.
Frappez, lancez, tirez, ils les font reculer. Stupéfaits sont ces bandits du courage de mes amis.
Pour eux, c'est la défaite. Ils fuient, jettent les armes, ils battent en retraite. Voici venir la fin du drame.
A l'église, au pied de Notre-Dame, Tramasure dépose son épée. Toute la foule l'acclame.
Puis ce fut le festin. Buvez, chantez, mes braves. La délivrance a sonné, rompez vos entraves.
REFRAIN
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N'est pas Manau qui veut ! (j'aurais jamais imaginé écrire ça un jour…)
Sinon, qu'avons-nous là ? Un hommage bidesque, une parodie, un never will be, un inécoutable ? Je suis perdu.
Le mercredi 26 août 1583 selon la tradition (mais en réalité le 13 novembre 1578), Sébastien de Tramasure, capitaine de la milice bourgeoise, délivre grâce à l'intercession de Notre-Dame la ville de Lessines assiégée par une troupe armée forte de quelque 900 hommes.
Depuis le 16e siècle, cette libération est commémorée chaque année à Lessines lors des fêtes historiques du Festin. La procession originelle s'est peu à peu étoffée et est précédée d'un somptueux cortège historique rassemblant plusieurs centaines de figurants en costumes d'époque.
C'est ce fait d'armes que l'artiste local Francis Vauban (alias Francis Van Wayenberge) relate dans sa chanson réalisée au profit des associations du cortège du Festin.
En voici les paroles:
(Merci !)
Admirez la touche finale de ratage : sur la pochette, l'image du blason de la ville est imprimé à l'envers !
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