♫
[Mitterrand]
Bien mes amis, mes chers amis, je suis heureux de vous voir tous là pour ce troisième anniversaire. Approchez-vous du bar.
[Barre]
Ouhouhouh ! Oh oui ! Venez, on va encore trinquer
[Marchais]
Eh Fafa ! On t'a préparé une chanson. Vas-y Gastounet !
[Gaston Defferre, tombant dans le coma]
C'est à boire, à boire, à boire…
[???]
Ecoutez. Un verre ça va, Defferre, bonjour les dégâts
[Barre]
Ouhouhouh ! Oh oui ! Bonjour le dégât !
[Marchais]
Ben moi j'vais inviter une bonne grosse travailleuse. J'vais aller faire un slov'
[Giscard]
- Et si elle veut pas ?
[Defferre]
- Ben moi je veux bien.
[Marchais]
- Ben quoi, si elle veut pas, je l'attache, je m'assois dessus et je fais la grève sur le tas.
[Barre]
Ouh la vache, il a réussi, il est en train d'emballer la France
[La France]
- Georges…
[Marchais]
-Ouais, quoi ?
- Vos mains
- J'y peux rien, chuis un manuel, moi ! D'ailleurs…
[La France, à elle-même] : Oh ça va, oublie-moi ! Quel collant
[Barre]
Ouhouhouh ! Oh regardez ! Gastounet, il s'est gouré, il danse avec un mec
[Defferre]
Finalement Ernest, c'est un très joli prénom pour une jeune fille. Euh mais euh, vous avez le baccalauréat ? Hein ? Ah bon ? Le SIDA. C'est bien aussi.
[???]
France, reviens-moi, je t'en supplie
[Chirac]
Oh, la ferme ! De toute façon, tu perds ton temps
[Barre]
C'est vrai, de toute façon, la France, elle ne pense plus qu'au fric
[Mitterrand]
Et bien justement, Jojo, il en a, hein ? Il vient de faire une radio libre à Moscou
[Chirac]
Alors il a encore touché ses roubles
[Marchais]
Ben justement, bande de jaloux. J'vais vous les montrer, mes roubles ignobles. Ahahahah…
[Defferre]
Ernest, Er-r-r-nest
[La France]
Mais qu'est-ce qu'il radote ?
- Ernest, c'est un joli prénom. Mais France, France c'est bien aussi. Vous voulez que je vous raccompagne ? Dehors j'ai ma mobylette.
- Gastounet, boire ou conduire, il faut choisir
- Eh bien, c'est fait.
[Barre]
Ouhouhouh ! Il y a longtemps qu'il s'est arrêté au rouge
[Marchais]
Qu'est-ce qu'il y a ! Moi aussi, j'aime bien le rouge. D'ailleurs, et dis donc, Fafa, il y a plus rien à boire. T'as plus de sous ?
[Mitterrand]
Calme-toi, ma bibiche. Tu veux que je lance encore un emprunt ?
- Mais non ! Faut faire appel à la solidarité, faut qu'les masses gouvernementales et que les classes syndicales aient les mêmes idéales
- Idéaux
- Idéaux toi-même ! Tiens, je m'en vais. Reste avec les tiens. T'as demandé Defferre à l'Intérieur ? Bon. Moi j'ai attendu dehors, hein ? Et puis maintenant tu peux attendre toi aussi, t'es pas près d'avoir Marchais dedans, je vous le dis parce que avant…
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Merci à Peter&sloane pour cet imitateur bien bidesque !
ça date de quand ?
Y'a pas à dire mais c'est franchement mauvais. Avec des imitations pareils il n'a pas fait carrière.
La classe de l'imitation politique, la classe. Les paroles : [Merci]
je suis pas sûr que Marchais parle de ses roubignolles… je comprends plutot "roubles ignobles"
Puisqu'ils sont tous là pour le 3e anniverssaire, on peut raisonnablement supposer que ça date de 1984. Gaston Defferre étant décédé en 1986, c'est cohérent.
@Steph0908
J'entends la même chose que toi.
Autre correction, un peu plus bas : au lieu de 'faut qu'les classes gouvernent la dalle… ', j'entends : 'Faut qu'les masses gouvernementales et les classes syndicales…'.
[date :] 1984
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