Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu du site, les annonces publicitaires et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations avec nos partenaires, de publicité ou d'analyse mais aucune de vos données personnelles (e-mail, login).
 
La première Bide Parade !

Acte II : Mouradoff Superstar !







Les "Ah c'est toi, je ne t'aurais jamais imaginé comme ça !" entament les conversations du début de soirée. Le public est bel et bien présent. Paradoxalement, la soirée est tout sauf un bide !

Le ton est donné par le blindtest où les bidonautes les plus assidus testent leur culture "musicale". DJ Manolo et Ringo assurent l'animation. Doudoucoincoin se montre le plus prompt à ce jeu là, mais Pitcairn, Wawet et autres Gradub' ne sont pas en reste. Le Chapo, qui peut prétendre au titre du plus ancien auditeur, fait une apparition très remarquée. Mais qu'est-ce qu'il y a sous son grand cha-peau ?

Repartis sous le bras avec des exemplaires d'œuvres classiques tels que "El Bimbo", "Chance" de Début de Soirée ou encore "Ouragan" de Stéphanie de Monaco, les lauréats du blindtest ont à peine le temps de savourer leurs victoires que la première surprise de la soirée intervient.

La salle est sous le choc. Les gens n'en croient pas leurs yeux. Ils découvrent pour la première fois les images de Paul Martin et de la fameuse fille aux yeux oranges. Troublant ! Mourad, "Ze supervisor", est prêt à appeler le 15 sur son portable car quelques fans de Castaldi (le père, pas le fils !) semblent avoir un léger malaise.

Finalement, tout le monde s'assoit et contemple religieusement ce video clip d'anthologie dont les effets kaléidoscopiques avant-gardistes apportent un côté mélancolique à ce grand moment de recueillement.

La deuxième surprise est de taille : le vrai Ringo (et son grand corbeau noir) mérite à coup sûr la palme du clip le plus bidesque jamais réalisé ! Les plus grands guitaristes, de Clapton à Santana, se demandent encore comment faisait-il pour obtenir des sons de synthé et de batterie en tapant sur sa guitare !

Réussir sa vie… L'impensable survient à ce moment précis de la soirée. Une prestation télévisée du jeune Bernard Tapy en 1966 rend la salle hystérique. Tout le monde reprend en chœur "Si je te disais que je n'aime pas l'amour, ce serait pour de rire. Si je te disais que j'y pense nuit et jour, ce serait pour de vrai". Il n'a pas changé le nanard! Le public pensait en avoir alors déjà pris plein les yeux, mais c'était sans compter sur la dernière surprise que nous avait concoctée l'ami Michel : la vidéo unique de la version slave du thème universellement reconnu de notre Topa national : "J'ai bien mangé j'ai bien bu". La salle est aussi surexcitée qu'un Diway sur le chat.

L'écran s'éteint pour laisser place à la vraie, à l'unique, à l'authentique, à l'inénarrable superstar de nos cœurs. Que le spectacle commence !

Une standing ovation accueille notre Patrick à son entrée sur scène. Les groupies affluent, la foule pousse des cris d'hystérie stridents. Au programme : de la virtuosité, du talent et puis de l'humour.

"Envoie la soupe" dit-il au régisseur. Et la musique fut… Dès le morceau introductif, le la est donné. Tout le public souffle dans les ballons. C'est formidable et c'est bon! L'artiste enchaîne avec la meilleure chanson jamais écrite par Claude François, de surcroît de circonstances : "Quand un gendarme rit, tous les gendarmes rient, dans la gendarmerie"!

Puis, il entame ce slow effrainé et langoureux qu'est "Fin de saison pour un plagiste". Il y avait toi, il y avait moi… et puis y'a surtout Topaloff! Les premiers émois de la soirée se créent, des couples se forment, les regards se croisent, les plus timides hésitent encore à emballer, tandis que les vrais latins lovers franchissent le rubicon, au grand désarroi d'un Mourad qui ne sait pas ce qu'il perd !

"La chanson suivante est très importante non seulement pour ma longue carrière, mais aussi pour tous les gens de la Terre et des planètes avoisinantes", déclare Topa à l'entame de son plus gros succès. Les gens ont compris et c'est en chœur que tous les bidonautes les plus radicaux entonnent le "J'ai bien mangé j'ai bien bu". Certains auront même la chance de partager le micro avec leur idole de toujours! Ce soir on a tous envie de se caaaasser la voix sur des chansons de Paaaaaatrick !

La chanson la plus influente de toute l'histoire de la musique, l'œuvre majeure de toutes les discothèques lui succède, non sans une anecdote étonnante sur l'un des compositeurs du morceau.

Topaloff nous livre en exclusivité l'historique de son opus le plus troublant : c'est le chanteur Christophe qui un jour lui proposa une chanson faite à base de jeux de mots sur son patronyme. Il composa alors un p'tit air alors au piano. Topa dira qu'il avait "pris des gants de boxe" pour le jouer! Et Topaloff à la coque vit le jour tel un Caliméro de la chanson française. C'est pas du Mozart certes, mais c'est du très grand art!

Le bouquet final de ce concert d'anthologie fut assuré par Mourad, appelé sur scène pour interpréter le parodique "Ali be Goode".

La salle est en délire et le mouh danse comme un dieu!

D'ailleurs, avec les filles il a un succès fou, hou hou ! Ce n'était donc pas une légende! Patrick Topaloff quitte la scène sous une salve d'applaudissements ultra-mérités. Salut l'artiste!

The show must go on.

Suite et fin en page 3