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Après trois ans d'un dur apprentissage
Le p'tit Julot devient un ouvrier
Il a quinze ans et du cœur à l'ouvrage
Et tout le jour il peine à l'atelier
Mais la nature envers lui peu clémente
L'a fait bossu contre fait, disgracieux
Les camarad's constamment le tourmentent
C'est le jouet de tous les ouvriers
Eh ! p'tit Boscot c'est il qu'ta mère
Aurait eu peur d'un dromadaire
Pour te coller cett' boss' la sur l'dos ?
Laisse moi toucher, j'gagnerai l'gros lot !
Dans ses grands yeux tout remplis de tristesse
On voit perler deux larmes de chagrin,
En se cachant le p'tit Boscot s'empresse
De s'essuyer du revers de la main
Qu'ai-je donc fait pour que chacun me raille ?
Je sais pourtant qu'ils ne sont pas méchants
Mais c'est mon sort
Il faut, vaille que vaille,
Subir les mots les plus désobligeants.
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Commentaires
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1 commentaire
Hilaneste LefurionLe 01/10/2023 à 20:30
Super morale ! Y a plus qu'à se flinguer, en gros… Pourquoi ? Parce que c'est une version raccourcie de la chanson de Berthe sylva.
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Super morale ! Y a plus qu'à se flinguer, en gros… Pourquoi ? Parce que c'est une version raccourcie de la chanson de Berthe sylva.
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