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Une orchidée or comme espoir
Un camélia noir pour trésor
Il flotte un parfum d'encensoir
Dans ce tombeau sensuel qui s'endort
Je suis mort, je suis mort, je suis mort
Alléluia, chantez ma résurrection
Alors j'ai goûté l'atmosphère
De peuple terre en peuple fer
J'ai marché des limbes aux enfers
Alleluia, chantez ma résurrection
J'ai marché nu sur les épines
J'ai dormi saoul dans la vermine
Pleurez ma chanson
Alléluia, chantez ma résurrection
Les murs murmurent doucement
Je ferai un lit de ce lierre
Vous suivrez mon enterrement
Pour une autre larme et votre prière
Alléluia, chantez ma résurrection
Vêtu de nacre bleu et d'or
Dernière demeure, premier amour
Mon dernier soir, mon premier jour
Alléluia, chantez ma résurrection
Chantez ma résurrection
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Commentaires
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2 commentaires
jihemjiLe 18/10/2010 à 11:42
Ce SP est extrait de l'album "Les Esclaves" (69),B.O. d'un spectacle avant-gardiste écrit et composé par François WERTHEIMER avec l'aide de Guy SKORNIK et Dominique PERRIER pour la musique et de William SHELLER pour les arrangements.
Cet opéra pop-rock raconte l'histoire des dieux qui, reconvertis à la vie moderne, descendent sur terre pour se mettre en chasse d'argent et retrouver leur prestige perdu.
Ils vont trouver le riche Philadelphie, prototype de l'Idole de notre époque, qui transporte toujours avec lui une valise remplie de billets.
C'est une allégorie hallucinée sur la religion et l'attente d'un nouveau messie.
Cette comédie musicale devait être jouée sur scène à Paris mais, faute d'investisseurs suffisants, le spectacle n'a finalement jamais eu lieu. Il ne reste qu'un disque étrange et délirant.
davidfromlilleLe 05/12/2011 à 20:59
Les arrangements du refrain me rappellent un titre de Pink Floyd sur l'album "Atom Heart Mother".
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Ce SP est extrait de l'album "Les Esclaves" (69),B.O. d'un spectacle avant-gardiste écrit et composé par François WERTHEIMER avec l'aide de Guy SKORNIK et Dominique PERRIER pour la musique et de William SHELLER pour les arrangements.
Cet opéra pop-rock raconte l'histoire des dieux qui, reconvertis à la vie moderne, descendent sur terre pour se mettre en chasse d'argent et retrouver leur prestige perdu.
Ils vont trouver le riche Philadelphie, prototype de l'Idole de notre époque, qui transporte toujours avec lui une valise remplie de billets.
C'est une allégorie hallucinée sur la religion et l'attente d'un nouveau messie.
Cette comédie musicale devait être jouée sur scène à Paris mais, faute d'investisseurs suffisants, le spectacle n'a finalement jamais eu lieu. Il ne reste qu'un disque étrange et délirant.
Les arrangements du refrain me rappellent un titre de Pink Floyd sur l'album "Atom Heart Mother".
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