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En manteau noir cache misère
Avec pour compagnon le froid
Au petit jour elles partent fières
Tenant serrés leurs vieux cabas
On les voit parfois qui s'arrêtent
Humant l'odeur des croissants chauds
Mais elles s'éloignent si discrètes
Pas assez riches pour rêver trop
Les vieilles de mon quartier
N'ont pas de jolies toilettes
Mais elles sont pourtant coquettes
Les vieilles de mon quartier
Elles ne vont pas à la grand'Messe
Mais elles s'isolent sur un banc
Pour prier Dieu, seules, en cachettes
Pour prier Dieu en attendant
En attendant que le jour vienne
Ce jour qu'elles n'osent espérer
Puis, de peur qu'on les surprenne
Sèchent bien vite leurs yeux mouillés
Les vieilles de mon quartier
Sont belles, je vous le jure
Sous leurs grises chevelures
Les vieilles de mon quartier
Epouses, amantes, et humaines
Elles furent tout cela
Et pourtant elles se retrouvent solitaires
Dans notre monde indifférent
Quand je vous vois, les chères vieilles
Je suis plus inquiet qu'attendri
Votre présence me rappelle
Que je suis un vieux en sursis
Les vieilles de mon quartier…
Transcripteur : magic-bretzel
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Une pensée pour les pensionnaires de la maison de repos derrière chez moi…
Oui, ça sent le sapin =_=
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