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Que j'aime voir chère indolente
De ton corps si beau
Comme une étoffe vacillante
Miroiter la peau
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer
À te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents
Je crois boire un vin de Bohême
Amer et vainqueur
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Commentaires
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1 commentaire
VinylmaniacsLe 17/04/2025 à 07:19
Avec ce même poème, François Feldman fera d'honnêtes résultats de vente avec une orchestration fort synthétique, presque trente ans plus tard.
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Avec ce même poème, François Feldman fera d'honnêtes résultats de vente avec une orchestration fort synthétique, presque trente ans plus tard.
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