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Présentation : Lorsqu'il écrit cette chanson, Gabriel MARITAN a des loisirs (forcés !) : délégué mineur CGT à St-Etienne, il paie de huit mois de prison (assortis d'une forte amende et de son licenciement) son action à la tête de son puits lors de la grande grève nationale des Gueules Noires qui a immobilisé pendant huit semaines l'ensemble des bassins, deux ans après la "bataille du charbon" et les nationalisations.
Dans la tiédeur ou le froid des matins,
Eté, hiver, sur les mêmes chemins,
Nous retournons toujours d'un même pas
Vers le trou noir qui nous attend là-bas.
Et par dizaines, par centaines, par milliers
Que les grands puits ont tôt fait d'absorber,
Nous arrachons des galeries sans fin
Le noir charbon pour gagner notre pain.
REFRAIN En avant Gueules Noires !
Hissons notre drapeau
Rougi du sang, couvert de gloire
De nos martyrs, de nos héros.
En avant Gueules Noires !
Forts de notre unité,
Nous marchons vers la victoire
Et la liberté
Où s'en vont-ils ces p'tits gars, ces enfants
A peine âgés de quatorze à quinze ans
Qui ne connaissent de la vie que misère
Et qui travaillent déjà comme leurs pères ?
Où s'en vont-ils ces petits en haillons
Que le destin a mis dans les corons ?
C'est la relève de leurs frères, leurs aînés
Qu'un dur labeur a bien vite épuisés.
Refrain
Parlé :
Il n'y a jamais d'autres horizons
Que les crassiers dominant les maisons…
Dans la fumée, la poussière sous nos pas
On va, troupeau de parias, de forçats,
Dans cette mine, engloutis chaque jour,
Combien des nôtres sont tombés sans retour…
Pauvres victimes de l'insécurité,
Pour le profit, on les a sacrifiés.
Il faut lutter chaque jour dans répit
Pour le respect de nos droits, de nos vies.
Mais tout ça ne va pas sans répression :
La Tranchée Rouge en fut bien la leçon
En ce temps-là, courbé sous le fardeau
Michel Rondet a levé le flambeau ;
Il brille encore pour nous dans les combats,
Il nous éclaire et nous guide à la fois
Oui, tous unis sur le front du travail,
Sans distinction des couleurs de la peau,
Nous sommes noirs quelle que soit notre race
Et nous marchons sous le même drapeau
C'est le drapeau de la classe ouvrière,
Fierté sublime au cœur des opprimés
Et dans ses plis tout baignés de lumière,
En lettres d'or, on y voit : LIBERTE !
Refrain
Transcripteur : Robin Fusée
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
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