Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu du site, les annonces publicitaires et d'analyser notre trafic.
Nous partageons également des informations avec nos partenaires, de publicité ou d'analyse
mais aucune de vos données personnelles (e-mail, login).
Il perd un jardin par semaine
Mon p'tit coin là-bas près d'la Seine
Il perd chaque mois une friture
Il y gagne quoi la blessure
D'une maison de vingt étages
Où l'on mettra les hommes en cage
Avant c'était pas la même chose
Avant j'y découvrais des choses
J'y emmenais Lulu et Rose
Dans mon p'tit coin de paradis
C'était ma Corse mon midi
Mes lauriers roses en Italie
Il perd ses lilas par centaines
Mon p'tit coin là-bas près d'la Seine
Il perd ses chinois ses arabes
Et tous ses vieux toits et ses arbres
Le soir on dirait l'Amérique
Avec ses buildings fantastiques
Et j'ai peur des fois quand j'y pense
Qu'un beau jour tu sois sans défense
Que tu perdes aussi l'innocence
De tes grands yeux gris que tu changes
Que tu maquilles ton visage
A tous les néons de passage
J'voudrais qu'tout reste la même chose
Qu'on s'aime qu'on s'aime avant toute chose
Même sans lilas et sans roses
Toi qui remplaces mon paradis
Et puis ma Corse mon midi
Mes lauriers roses en Italie
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
Commentaires
Voir tous les commentaires
Pas de commentaires !
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !