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C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, lèvre bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Transcripteur : hre mgþýe
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Commentaires
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4 commentaires
hre mgbyeLe 25/09/2016 à 20:30
Si cette adaptation est respectueuse du texte, elle est en revanche complètement à côté de l'esprit du poème. Rimbaud nous propose une vision bucolique d'un moment de paix dans un cadre champêtre idéalisé, jusque au dernier vers qui nous ramène à la triste réalité. Sapho elle, nous plonge dès l'introduction dans une ambiance guerrière, avec une batterie lourde, une boucle de synthé proche de celles utilisées par Deutsch-Amerikanische Freundschaft à la même époque, et une voix qui crie plus qu'elle ne susurre le poème.
Ceci étant posé, j'aime beaucoup cette chanson.
ganounoutchLe 25/09/2016 à 22:03
je me souviens d'avoir appris ce poème de Rimbaud au collège
duke honLe 28/09/2016 à 14:05
Qui n'a pas appris un jour ce poème ?
CinnamonLe 29/09/2016 à 14:25
Il portait des culottes!!! Des bottes de moto!!!
(Autant pour moi, j'ai confondu avec Djemila).
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Si cette adaptation est respectueuse du texte, elle est en revanche complètement à côté de l'esprit du poème. Rimbaud nous propose une vision bucolique d'un moment de paix dans un cadre champêtre idéalisé, jusque au dernier vers qui nous ramène à la triste réalité. Sapho elle, nous plonge dès l'introduction dans une ambiance guerrière, avec une batterie lourde, une boucle de synthé proche de celles utilisées par Deutsch-Amerikanische Freundschaft à la même époque, et une voix qui crie plus qu'elle ne susurre le poème.
Ceci étant posé, j'aime beaucoup cette chanson.
je me souviens d'avoir appris ce poème de Rimbaud au collège
Qui n'a pas appris un jour ce poème ?
Il portait des culottes!!! Des bottes de moto!!!
(Autant pour moi, j'ai confondu avec Djemila).
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