Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu du site, les annonces publicitaires et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations avec nos partenaires, de publicité ou d'analyse mais aucune de vos données personnelles (e-mail, login).
 

Fiche disque de ...



Heldon - Ouais Marchais, mieux qu'en 68

Voir du même artiste


Titre : Ouais Marchais, mieux qu'en 68


Année : 1974


Auteurs compositeurs : Richard Pinhas, Friedrich Nietzsche


Pochette : Muguet


Durée : 4 m 11 s


Label : COBRA Carrere


Référence : COB 37.019



Présentation : Extrait du premier album "Electronic Guerilla" d'Heldon, sur le texte "Le voyageur" de Friedrich Nietzsche, extrait de "Humain, trop humain", tome 1.

Plus d'infos

Écouter le morceau
Partager ce morceau

7 personnes ont cette chanson dans leurs favoris !

Se procurer ce disque via CDandLP.com:

Paroles

Qui est parvenu ne serait ce que dans une certaine mesure à la liberté de la raison, ne peut rien se sentir d'autre sur terre que Voyageur. Pour un voyage toutefois qui ne tend pas vers un but dernier car il n'y en a pas. Mais enfin, il regardera les yeux ouverts à tout ce qui se passe en vérité dans le monde. Aussi ne devra-t-il pas attacher trop fortement son cœur à rien de particulier. Il faut qu'il y ait aussi en lui une part vagabonde dont le plaisir soit dans le changement et le passage.
Sans doute, cet homme connaîtra les nuits mauvaises où prit de lassitude, il trouvera fermée la porte de la ville qui devait lui offrir le repos. Peut être qu'en outre, comme en Orient, le désert s'étendra jusqu'à cette porte, que des bêtes de proie y feront entendre leur hurlement, tantôt lointain, tantôt rapproché, qu'un vent violent se lèvera, que des brigands lui déroberont ses bêtes de somme. Alors, sans doute, la nuit terrifiante sera pour lui un autre désert, tombant sur le désert, et il se sentira le cœur las de tous les voyages.

Dès que le soleil matinal se lève, ardent comme une divinité polaire, que la ville s'ouvre, il verra peut-être sur les visages de ses habitants plus de désert encore, plus de saleté et de fourberie et d'insécurité que devant les portes. Et le jour, à quelque chose près, sera pire que la nuit. Il se peut bien que tel soit à quelque moment le sort du Voyageur.

Mais pour le dédommager viennent ensuite les matins délicieux d'autres contrées, nés des mystères du premier matin. Il songe à ce qui peut donner au jour entre le 10ème et le 12ème coup de l'horloge, un visage si pur, si pénétré de lumière, de sereine clarté qui le transfigure.

Il cherche la philosophie d'avant midi.
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
 

Commentaires

Voir tous les commentaires

2 commentaires
Claude Bukowski Le 08/11/2015 à 21:04
Texte de Nietzsche déclamé par le philosophe Gilles Deleuze ; Dam-Dam avait déjà évoqué ce morceau (brièvement) ICI.

J'aurai d'autres détails à vous partager sur ce titre, le groupe Heldon et le compositeur Richard Pinhas ; pour le moment… laissez moi savourer mon émotion, suite à son entrée dans la base ; enfin !
Mendo Le 14/11/2015 à 09:38
Ouah c'est hard un samedi matin après une semaine de boulot…
C'est… c'est… c'est… Ben j'ai pas les mots…

Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !