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C'est le let-kiss du Premier Ministre
Un, deux, Théo let kiss
Qu'on danse gaiement au gouvernement
A la Rue de la Loi
Car le let kiss du Premier Ministre
Un, deux, Théo let kiss
Pour développer les poitrines étroites
C'est la danse adéquate
Quant à vous mes chers compatriotes
Si je vous invitais
Ne croyez pas à une blague idiote
Je sais ce que je fais
Oui le let kiss du Premier Ministre
Un, deux, Théo let kiss
C'est un passe-temps bien plus amusant
Que les hommes en blanc
Oui le let kiss
Est ma danse préférée
C'est mon caprice
Il faut me pardonner, oué oué
Car le let kiss
Je l'ai lu dans Passe-Temps
C'est un indice
De mon complexe cérébral
Chers compatriotes vous allez me donner vos voix
Et dire avec moi quand il faudra : « Un, deux, Théo let kiss ».
C'est le let kiss du Premier Ministre
Un, deux, Théo let kiss
Pour le danser faut se surveiller
Et ne pas gaffer.
Je vais à gauche et je vais à droite
Mais j'ai une politique
Qui n'est ni gauche ni maladroite
Elle n'est que théorique
Car le let kiss du Premier Ministre
Un, deux, Théo let kiss
Nous le danserons jusqu'aux élections
Et puis nous sauterons.(ad lib)
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
Commentaires
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3 commentaires
Gozette et GogoLe 02/02/2015 à 23:36
Là, je pense bien que c'est la première fois que Bide me permet de réentendre une chanson que je n'avais plus entendue depuis près de 50 ans, mais dont je me souvenais assez bien (je me suis surpris à prononcer en même temps que Stéphane Steeman : "Chers compatriotes vous allez me donner vos voix").
Pour ceux qui ignoreraient ce qu'est le Let kiss, tout est expliqué ici. Vers 1965, on entendait beaucoup ça à la radio, et j'imagine qu'on devait danser ça en boîte, mais je n'ai pas pu le vérifier à l'époque, étant un peu trop jeune.
Il s'agit ici des débuts de la carrière de l'humoriste Stéphane Steeman, imitant le Premier Ministre belge de l'époque, Théo Lefèvre, Premier ministre de 1961 à 1965. Sur la pochette du disque : Steeman à gauche, Lefèvre à droite. Je ne connais pas très bien Lefèvre, j'ai été intrigué de lire, à la fin de sa notice sur Wikipedia : "Politicien honnête, il mourut dans la pauvreté".
On va dire que ce sont des débuts encourageants ; Stéphane Steeman s'est révélé par la suite d'un très grand talent, même si ce talent ne parle qu'aux Belges (et je dirais même : aux Belges francophones) vu ses centres d'intérêt. Je dirais qu'il a excellé entre 1967 et 1974. C'était l'époque où il animait aussi une émission de radio le dimanche soir, Dimanche Musique, avec, dans la tranche horaire de 23 h à 24 h, des sketchs qui, de nos jours, ne feraient même pas réagir un pape, mais étaient très osés pour l'époque.
Par la suite, il se spécialisa plutôt… comment dirais-je ? dans l'humour pour personnes âgées, ce qui est incontestablement très honorable, mais m'a moins intéressé. Fan absolu de Hergé, il s'est également fait connaître par sa collection remarquable, et par le non moins remarquable dérapage qu'il fit en allant interviewer en Espagne le grotesque mais redoutable nazillon Léon Degrelle, lui offrant ainsi en Belgique une tribune que la justice lui avait interdite à l'issue de la guerre.
CurieuzeneuzeLe 05/10/2015 à 10:54
Petite correction de Gozette et Gogo, il n'a pas interviewé Degrelle, il l'a rencontré discrètement pour le dissuader d'écrire qu'il connaissait Hergé. Ca avait causé un tollé à l'époque. Stéphane Steeman défendra toujours Hergé contre les accusations de collaboration. Il a cedé l'essentiel de sa collection au musée Hergé de Louvain-la-Neuve.
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Là, je pense bien que c'est la première fois que Bide me permet de réentendre une chanson que je n'avais plus entendue depuis près de 50 ans, mais dont je me souvenais assez bien (je me suis surpris à prononcer en même temps que Stéphane Steeman : "Chers compatriotes vous allez me donner vos voix").
Pour ceux qui ignoreraient ce qu'est le Let kiss, tout est expliqué ici. Vers 1965, on entendait beaucoup ça à la radio, et j'imagine qu'on devait danser ça en boîte, mais je n'ai pas pu le vérifier à l'époque, étant un peu trop jeune.
Il s'agit ici des débuts de la carrière de l'humoriste Stéphane Steeman, imitant le Premier Ministre belge de l'époque, Théo Lefèvre, Premier ministre de 1961 à 1965. Sur la pochette du disque : Steeman à gauche, Lefèvre à droite. Je ne connais pas très bien Lefèvre, j'ai été intrigué de lire, à la fin de sa notice sur Wikipedia : "Politicien honnête, il mourut dans la pauvreté".
On va dire que ce sont des débuts encourageants ; Stéphane Steeman s'est révélé par la suite d'un très grand talent, même si ce talent ne parle qu'aux Belges (et je dirais même : aux Belges francophones) vu ses centres d'intérêt. Je dirais qu'il a excellé entre 1967 et 1974. C'était l'époque où il animait aussi une émission de radio le dimanche soir, Dimanche Musique, avec, dans la tranche horaire de 23 h à 24 h, des sketchs qui, de nos jours, ne feraient même pas réagir un pape, mais étaient très osés pour l'époque.
Par la suite, il se spécialisa plutôt… comment dirais-je ? dans l'humour pour personnes âgées, ce qui est incontestablement très honorable, mais m'a moins intéressé. Fan absolu de Hergé, il s'est également fait connaître par sa collection remarquable, et par le non moins remarquable dérapage qu'il fit en allant interviewer en Espagne le grotesque mais redoutable nazillon Léon Degrelle, lui offrant ainsi en Belgique une tribune que la justice lui avait interdite à l'issue de la guerre.
Et voici les paroles :
(Merci cher compatriote ! )
Petite correction de Gozette et Gogo, il n'a pas interviewé Degrelle, il l'a rencontré discrètement pour le dissuader d'écrire qu'il connaissait Hergé. Ca avait causé un tollé à l'époque. Stéphane Steeman défendra toujours Hergé contre les accusations de collaboration. Il a cedé l'essentiel de sa collection au musée Hergé de Louvain-la-Neuve.
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