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Fiche disque de ...



Roger Darton & Simone Max - L'érotisme au troisième age

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Titre : L'érotisme au troisième age


Année : 1970


Auteurs compositeurs : musique : Marc Hamilton / Roger Darton


Pochette : J.P. Muhlstein


Durée : 6 m 57 s


Label : Decca


Référence : 95/23.911 X


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Paroles

- Antoinette ?
- Oh, oh, c'est vous Roger ! A minuit ! Mais vous êtes un noctambule !
- Moi, oh non n'est-ce pas. Je suis votre voisin et comme c'est votre première nuit de veuve, je venais voir si vous n'aviez besoin de rien.
- Merci. Enfin, mon pauvre mari ! Mais entrez donc…
- Merci Simone. Et si vous avez perdu votre mari vous, moi, j'ai quand même perdu mon meilleur ami hein.
- Ah oui, il vous aimait bien Victor hein. D'ailleurs, il aimait bien les Liégeois. il disait que c'étaient des tofs peïs (= des mecs épatants). Mais… vous êtes en pyjama !
- Qui ? Moi ? Oh… Oh oui… mais il fait si chaud ! alors, je n'ai gardé que la veste. voilà, voyez-vous ?
- Ah… Je n'avais pas remarqué !
- C'est l'émotion, n'est-ce pas ? Mettez vos lunettes.
- Oui ! Attendez, voilà. Oh ! oh… Maintenant, je vois mieux ! Oh la la ! Allez, asseyez-vous près de moi. Oh oui, maintenant je vois mieux hein ! Vous voulez un petit coussin ?
- Merci Simone mais ce soir Simone, en fidèle ami, je tiens à vous montrer la chaleur de mon… cœur.
- Vous êtes bien bon. Allez, un p'tit verre d'alcool ?
- Je veux bien du Peket, moi. Le Peket, ça ranime qu'il disait, oui hélas !
- Allez, à sa santé tout de même !
- Mais dites-moi, qu'avait-il au juste donc Victor ? Trop de haute tension ?
- Au début, oui, au début… Mais à la fin, sa voix baissait, sa vue baissait, sa tension baissait. Il baissait beaucoup !
- Je sais bien. Il y a encore quatre jours, j'ai entendu votre voix qui disait: « Tu aimes ? » et Victor a répondu « Moi non plus ».
- Il y a quatre jours ? Oui, c'est vrai ! Ah oui, c'étaient des carbonnades flamandes. Il n'aimait pas ça.
- Ah, je le reconnais bien là. Lui au moins, c'était un vrai francophone. Mais, avouez Simone, n'êtes-vous pas un peu portée sur la bagatelle?
- Oh ben… oui, Roger
- Oui mais, n'avez-vous pas trop abusé de Victor ?
- Oh ben… oui, Roger.
- Chaque jour ?
- Oui, trois fois.
- Oh, mais ça c'est mal, hein !
- Non, c'est bien. Enfin… est-ce que c'est trop, Roger, quand on n'a rien d'autre à faire ?
- Oui, mais Victor avait quand même 60 ans !
- Et alors ? Il avait pris sa pension pour ne faire que ça.
- Rien que ça ?
- Voilà, lui gendarme à cheval, il n'avait que deux amours…
- Vous et son cheval ?
- Oui, dans ses moments d'abandon, il me disait… « Ou je monte sur mon cheval ou je monte sur… »
- Oh Simone, Simone, moi je n'en peux plus !
- Allez, Roger… enfin vous êtes chaud et lui doit être froid.
- Ça va, je me calme. Allez Simone, mettez-vous à l'aise n'est-ce pas.
- Toute nue ? Enfin… si vous insistez ! Ouille ouille ouille, c'est de l'érotisme. Mais alors, tombez la veste hein.
- Que je… ça, je n'osais pas.
- Mais enfin, personne ne nous voit !
- Si, si… lui… la photo sur la cheminée ! Oh, il nous sourit !
- Allez, je vais le retourner. Enfin, allez Roger, allez.
- Non, non, d'abord, on t'a trompée.
- Qui « on » ?
- Ben lui, lui …Victor.
- Vous mentez !
- Oh non, ça je ne mens pas.
- D'ailleurs, il ne serait pas là où il est s'il n'y avait eu d'autres crapauds, n'est-ce pas ?
- Vous mentez !
- Oh Simone, Simone, Simone, regarde, regarde ce que j'ai en main !
- Oh oh oh, ouille ouille ouille ! Moi, je n'ai jamais vu ça !
- Je m'en doute, c'est une photocopie de l'aveu.
- Assez, assez, oh Roger ! Pourquoi m'avez-vous dit ça ? Oh, vous êtes dur !
- Oui, ça m'arrive mais si je suis comme ça, c'est parce que je t'aime.
- Allez, Roger. Roger, l'amour, ça ne vous fait pas peur ?
- Oh non Simone, allez, allez, viens sur ce divan.
- Non, non, je n'veux pas, non je n'veux pas.
- Si, viens.
- Allez, qu'est-ce que vous faites ?
- Encore rien mais je vais vous faire une profonde impression.
- Non, non, je n'veux pas. Non, je n'veux pas.
- Oh Simone ! Oh, mais Simone, pas si vite !
- Mais qu'est-ce que ça peut faire ? C'est tout de même trois fois par jour ?
- Oui, trois fois, quatre fois, cinq fois !
- Oh Roger… Roger… Oh Roger, je meurs…Roger !
- Allez, mais rastreins, dis. Trois fois par jour ? A ce compte-là, moi, demain je déménage, hein !
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Commentaires

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7 commentaires (dont 2 archivés)
Petitcurieux Le 01/11/2009 à 22:01
Le fond musical est celui de "Comme j'ai toujours envie d'aimer" de Marc Hamilton
Claude Bukowski Le 01/11/2009 à 22:05
Cette chanson me fait penser à… Ça !!!
Il y a même quelques allusions non voilées, comme le dialogue relaté par le voisin : "Tu aimes ? Moi non plus !"

C'est moins subtil que le duo Bourvil-Maillan. (Et longuet). Mais ça se laisse quand même écouter !
teddy33 Le 01/11/2009 à 22:06
C'est long, ça n'en finit plus…
jihemji Le 07/11/2009 à 16:30
Jacques Brel les a fait tourner tous les deux en 71 dans son film "Franz".
Liripipion Cucuphat Le 26/12/2013 à 12:15
Au niveau de l'humour c'est fin comme une poignée de gros sel !

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