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Etre ou ne pas être, voilà la question.
Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante,
Ou à s'armer contre un océan de problèmes et y mettre fin par la révolte ?
Mourir… dormir, rien de plus ;
Et dire que par ce sommeil nous mettons fin à la peine de cœur et aux milles agressions naturelles qui sont l'héritage de la chair
C'est un dénouement à souhaiter avec ferveur.
Mourir… dormir, dormir !
Rêver peut-être !
Oui, c'est là l'embarras.
Car dans ce sommeil de la mort quels rêves peuvent nous venir, une fois débarrassés de cette enveloppe mortelle ? Voilà qui doit nous arrêter. Voilà qui fait le calvaire d'une si longue existence.
Car qui voudrait endurer les fouets et le mépris du temps, l'injure du tyran, les dédains du monde, les tourments de l'amour méprisé, la lenteur de la justice, l'insolence de la loi, et les rebuffades dont les médiocres accablent le mérite patient, s'il pouvait en être quitte avec un simple poignard ?
Qui voudrait porter des fardeaux, geindre, suer sous une vie accablante, si la terreur de ce qu'il y après la mort, ce pays inconnu, dont aucun voyageur n'aura franchi la frontières, ne rendait la volonté indécise, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons que nous risquer dans ceux que nous ne connaissons pas ?
Ainsi cette conscience fait de nous tous des lâches ; et ainsi l'éclat natif de la volonté est terni par les pâles couleurs de la pensée ; et des entreprises de grande intensité et de large envergure changent de cours, à cette intensité, et perdent le nom d'action.
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Commentaires
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5 commentaires
sadapopLe 16/04/2009 à 10:39
Mouais…
en tout cas, lui il s'est pas posé la question pour la chanson.
Elle "est" même si bon, ne pas être aurait évité bien des cauchemards à William.
Dam-DamLe 16/04/2009 à 23:36
A ne pas confondre non plus avec G, compositeur de First Class.
Mais Yann avec un n en moins amène à des compositions de commande.
En tout cas, les paroles de cette traduction bien seventies, soit trente ans avant une autre grande adaptation par les musiciens actuels ROBERT LE MAGNIFIQUE, TEPR & MY DOG IS GAY : [merci !]
antoine malibranLe 09/08/2015 à 19:33
Comme personne ne l'a mis noir sur blanc, qu'il soit rappelé que le texte de cette chanson est un extrait quasi intégral du monologue d'Hamlet, dans la pièce du même nom. Je ne suis pas sûr que les ayants droit de Shakespeare vont obliger B&M à retirer ces paroles :-)
duke honLe 02/09/2020 à 18:16
…telle est la question sinusoïdale de l'anachorète…
let-it-bideLe 20/04/2022 à 12:07
J' aime bien les "milles" agressions, mettre mille au pluriel ne peut que forcer le respect !!!
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Mouais…
en tout cas, lui il s'est pas posé la question pour la chanson.
Elle "est" même si bon, ne pas être aurait évité bien des cauchemards à William.
A ne pas confondre non plus avec G, compositeur de First Class.
Mais Yann avec un n en moins amène à des compositions de commande.
En tout cas, les paroles de cette traduction bien seventies, soit trente ans avant une autre grande adaptation par les musiciens actuels ROBERT LE MAGNIFIQUE, TEPR & MY DOG IS GAY : [merci !]
Comme personne ne l'a mis noir sur blanc, qu'il soit rappelé que le texte de cette chanson est un extrait quasi intégral du monologue d'Hamlet, dans la pièce du même nom. Je ne suis pas sûr que les ayants droit de Shakespeare vont obliger B&M à retirer ces paroles :-)
…telle est la question sinusoïdale de l'anachorète…
J' aime bien les "milles" agressions, mettre mille au pluriel ne peut que forcer le respect !!!
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