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Mon bel amour, te souviens-tu,
De ce camelot qu'nous avions vu,
Semant au vent sa marchandise.
C'était le roi du boniment.
Et pour accrocher les passants,
Il débitait bien des bêtises.
Il nous disait : « Mesdames, messieurs,
J'ai des produits miraculeux.
Profitez-en sans plus attendre.
Fouillez, fouillez, tout est à vous.
Tout est soldé,
Pour quelques sous,
Mesdames, messieurs, tout est à vendre. »
Mon bel amour, sans méchanceté,
Alors tu t'es mis à l'imiter
Afin de me faire sourire.
Et dans les rues, tout en marchant,
Tu me faisais du boniment,
Avec les mots que tu sais dire.
Tu me disais : « Fille aux yeux bleus,
J'ai de l'amour, c'est prodigieux.
Entre mes bras, venez le prendre.
Tous les printemps seront à vous,
Je vous les donne pour rien du tout,
C'est du bonheur qui est à prendre. »
Mon bel amour, te souviens-tu,
Du dernier jour où on s'est vu ?
Notre passé tombait en cendres.
Tu me disais que les serments,
N'étaient rien que du boniment.
Que notre amour était à vendre.
Je me disais : « Mesdames, messieurs,
Voici des larmes et des adieux.
Tout un passé cruel et tendre.
Du temps perdu, des fleurs fanées,
Des mots d'amour et des regrets.
C'est un passé qui est à vendre. »
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Commentaires
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1 commentaire
fan80Le 15/08/2025 à 07:30
Il y a une erreur sur la pochette: le nom de l'artiste est mal orthographié, il lui manque un 'N'."
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Il y a une erreur sur la pochette: le nom de l'artiste est mal orthographié, il lui manque un 'N'."
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