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My time went so quickly
I went lickety-splickly out to my old '55
Pulled away slowly, feeling so holy
God knows I was feeling alive
And now the sun's coming up
I'm riding with Lady Luck
Freeway cars and trucks
Stars beginning to fade
And I lead the parade
Just a-wishing I'd stayed a little longer
Oh, Lord, that the feeling's getting stronger
Now six in the morning
Gave me no warning, I had to be on my way
Lights passing and trucks a flashing
I'm on my way home from your place
And now the sun's coming up
I'm riding with Lady Luck
Freeway cars and trucks
Stars beginning to fade
And I lead the parade
Just a-wishing I'd stayed a little longer
Oh, Lord, that the feeling's getting stronger
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Commentaires
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1 commentaire
hre mgbyeLe 01/02/2025 à 11:08
Sur ce premier album (« Closing time », 1973), Tom Waits n'a pas encore tout à fait trouvé sa voie, ni sa voix, qui deviendra rapidement cassée, rocailleuse, digne d'une clochard alcoolique et désabusé racontant des histoires de perdants dans les bas-fonds et de blues poisseux dans tous les sens du terme. Cela donnera de grands albums, de « The heart of saturday night » en 1974 à « One from the heart » en 1982, avant un grand changement de style avec « Swordfishtrombonne » en 1983 où il élargira sa palette avec des sonorités, des structures et des thèmes encore plus déconstruits.
Ce qui est marrant, c'est que qui avait entre 24 et 33 ans à l'époque où il enregistrait ces chansons de perdants battus par une existence trop longue et trop dure, et qu'il n'a jamais vraiment connu la galère et les bas-fonds, le succès étant arrivé rapidement, avec un public certes pointu, mais fidèle.
Il a eu l'intelligence d'évoluer avant de tomber dans l'auto-caricature et sa seconde partie de carrière l'a vraiment posé comme un créateur de qualité.
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Sur ce premier album (« Closing time », 1973), Tom Waits n'a pas encore tout à fait trouvé sa voie, ni sa voix, qui deviendra rapidement cassée, rocailleuse, digne d'une clochard alcoolique et désabusé racontant des histoires de perdants dans les bas-fonds et de blues poisseux dans tous les sens du terme. Cela donnera de grands albums, de « The heart of saturday night » en 1974 à « One from the heart » en 1982, avant un grand changement de style avec « Swordfishtrombonne » en 1983 où il élargira sa palette avec des sonorités, des structures et des thèmes encore plus déconstruits.
Ce qui est marrant, c'est que qui avait entre 24 et 33 ans à l'époque où il enregistrait ces chansons de perdants battus par une existence trop longue et trop dure, et qu'il n'a jamais vraiment connu la galère et les bas-fonds, le succès étant arrivé rapidement, avec un public certes pointu, mais fidèle.
Il a eu l'intelligence d'évoluer avant de tomber dans l'auto-caricature et sa seconde partie de carrière l'a vraiment posé comme un créateur de qualité.
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