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Albane

NomAlcalay
PrénomAlbane
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ses disques

Discographie :

On peut entendre sur Bide&Musique…
par années de sortie | par ordre alphabétique
Dans les programmes spéciaux Vignette de Albane - Amour symphonie 1979 Amour symphonie
Dans la programmation générale Vignette de Albane - Bébé cocktail 1979 Bébé cocktail
Vert Dans la programmation générale Orange Dans les programmes spéciaux Rouge Hors classement Bleu Émissions ou titres (très) spéciaux

Commentaires sur Albane

4 commentaires
vinylman Le 16/07/2004 à 10:45
Albane a également sorti un 45 tours en anglais en 19?? sur le label LPJ avec en face A Fire et en face B So many roads.
Lèz Le 05/10/2005 à 07:15
Elle a aussi fait les chœurs sur les 1ers albums solos de JJ Goldman et de la Bande À Basile (si si)
Fauvelus Le 03/07/2008 à 21:47
Le site d'Albane
hug Le 04/01/2013 à 00:59
Sa voix et son style rappellent un peu Diane Dufresne je trouve. Il me semble que Julie Pietri parle d'elle dans son autobiographie "Fille du silence".

Voici le passage de "Fille du silence", je vous laisse juges de savoir s'il s'agit bien de la même Albane : Chapitre 7 : "Jusqu'au bout de mes rêves" p 161 à 164 : je cite "Julie + Transit et nos charmantes "bêtises" d'apprentis artistes me semblent déjà loin. Patrick, le jeune homme que je fréquente, n'est pas un camarade de promotion. Lui n'a pas choisi la voie scientifique. Mon flirt est l'ingénieur du son attitré de Frédéric Rossif, le célèbre documentariste animalier qui a offert au petit écran des films qui font référence dans l'histoire de la télévision. Patrick m'entraîne dans son sillage. Grâce à lui, je retrouve des fondus de musique. Nous n'avons pas l'intention de vivre ensemble : nous sommes jeunes, insouciants… et libres. Mon petit nid de la rue Saint-Jacques me convient parfaitement et me permet d'assouvir mon besoin d'indépendance, même si, minuscule, il se révèle peu propice aux fiestas entre copains. Pour cela, la grande maison que Patrick loue avec une bande d'amis est idéale ! Je délaisse donc régulièrement ma modeste piaule sous les toits pour partager des soirées avec mon amoureux et ses comparses.

Là, nous nous retrouvons dans la cuisine commune pour préparer le dîner. Les tâches sont savamment distribuées : l'un est chargé de mettre le gratin ou le poulet au four, l'autre de confectionner le dessert, un autre encore de laver la salade et de préparer la vinaigrette. Un joyeux désordre ! Même si ce n'est pas à plein temps, j'appartiens totalement à cette communauté basée sur l'amitié et l'amour des arts vivants. L'ambiance y est conviviale, chaleureuse…et musicale : trois de ceux que je côtoie régulièrement se sont produits dans l'opéra-rock à succès La Révolution française, créé en 1973 par Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, auteur-compositeur du tube Le premier pas. La comédie musicale en est alors à ses balbutiements en France. Pour un galop d'essai, ces créateurs talentueux et avisés ont réussi un coup de maître ! Ils récidiveront avec, entre-autres, Les Misérables, qui feront le tour du monde et tiendront l'affiche plus de dix ans. D'autres de mes amis sont transfuges des Martin Circus, dont le délicieux et regretté Gérard Blanc. Bref, j'évolue au cœur d'un véritable vivier de talents !

Mais surtout, ces jeunes gens possèdent quelque chose de fascinant à mes yeux : ce sont de "vrais" artistes. Immanquablement, autour de minuit, ils improvisent des bœufs monumentaux. La maison résonne alors des blues fredonnés, des standards de Queen repris à l'unisson. Queen, j'en suis raide dingue, et Freddy Mercury, le leader du groupe, a vraiment marqué les esprits et l'époque. Lorsqu'un membre de la troupe laisse ses doigts courir sur le piano, nous entonnons volontiers des refrains de Véronique Sanson. Je connais son répertoire sur le bout des notes, je l'ai dit. Je dois même avoir la collection complète de ses disques. Imiter son célèbre vibrato est un véritable régal.

Très naturellement, au fil de nos soirées, ma voix se mêle de plus en plus à celles de mes camarades. A mon tour, je pars en impro, en faisant des tierces derrière les voix des uns, des autres… Un soir où je chante peut-être avec plus d'audace que d'habitude, Albane, l'une des colocataires-artistes, m'interpelle.

-Hé ! Dis donc, la petite copine de l'ingénieur du son, tu chantonnes pas mal. T'as un joli filet de voix.

-Merci, c'est ma passion secrète… hasardé-je.

Albane veut voir ce dont la future orthophoniste est capable.

-Si je t'envoie un blues, n'importe lequel, es-tu en mesure de reprendre la phrase au vol ?

Je me pique au jeu. Manifestement, Albane et les copains sont troublés par ma facilité à improviser, à suivre et à rebondir.

-Ouah ! Pas mal. Où as-tu appris à chanter ?

-Mais je n'ai pas appris ! A quinze ans, j'avais un groupe. Nous étions des amateurs. Nous nous sommes produits ici et là, mais rien de très sérieux…

-Tu as un timbre très accrocheur, un vrai feeling. Si tu persévères, je suis certaine que tu as toutes tes chances. Qu'est-ce que tu fous en orthophonie ?

Elle en a de bonnes, Albane ! Si je veux que mon père continue à me donner un pécule pour m'aider à payer ma chambre de bonne, il me faut un métier, je n'ai pas le choix. D'autant qu'aux mille cinq cents francs de loyer mensuel s'ajoute le budget pâtes et bouquins… Non, je ne roule pas sur l'or et j'ai encore besoin du coup de pouce paternel pour pouvoir m'en sortir.

-Mais tu ne voudrais pas gagner ta vie ?

-Quelle question ! Si, bien sûr, seulement je ne connais personne. Vous avez déjà tous du mal à trouver des jobs dans la musique, alors moi qui suis novice, je ne vois pas comment je pourrais y parvenir.

J'ignore encore que cette conversation à bâtons rompus va modifier le cours des événements. Car à l'issue de cet échange, je vais commencer à mener une double vie : étudiante en orthophonie le jour…et choriste le soir. Grâce aux conseils et recommandations d'Albane qui a joué à merveille les intermédiaires, j'ai en effet pu me présenter à une audition. "Tu sais, Julie, nous, nous sommes pris d'office, mais Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil cherchent de nouvelles têtes pour monter un groupe.""

Ce serait-ce donc de la même Albane dont Julie Pietri parle dans son autobiographie ? Au vu de l'époque que Julie relate (Pré-Bande à Basile, une époque que l'on pourrait donc dater de 1976) et l'année de la sortie de ce 45 tours présent ici (1979), il y aurait donc de fortes chances que oui…

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