hug Le 01/02/2015 à 21:12
Attention : "Il adore la vie, il est gentil, Snoopy !", ça c'est de la chanson à texte !


Dernier gros succès de Chantal avant son passage au "Jeu de la vérité", cette chanson atteint la 5ème place du Top 50 le 22 décembre 1984. Ensuite, "Pandi-Panda" n'atteindra que la 43ème place du même classement le 16 février 1985. Ensuite, "L'alphabet en chantant" ne fera pas mieux que 19ème du classement le 28 décembre 1985. Enfin "Dou ni dou ni day" culminera à la 35ème place le 24 janvier 1987 (Et ne restera que deux semaines au classement).


Puis ce fut la traversée du désert avant le retour "surprise" en 2001 avec "Becassine is my cousine".

(Le 05 / 06 / 2015) : Comme je n'ai rien d'autre à faire et que ça me passionne mais aussi que le sujet "Chantal Goya : La chute" est tari malheureusement, une fois n'est pas coutume, cette chanson de Chantal Goya illustre parfaitement le raisonnement que je me faisais encore aujourd'hui en comparant son répertoire avec celui de Dorothée.

Prenons donc cette chanson "Snoopy" et prenons par exemple "Nicolas et Marjolaine" de Dorothée.

Là, avec "Snoopy", comme avec l'essentiel de son répertoire ("Bécassine", "Babar", "Félix le chat", "Monsieur le chat Botté", "C'est Guignol") Chantal Goya et son mari Jean-Jacques Debout prennent pour exemple une histoire pour enfants qu'ils n'ont pas créées mais qui fait déjà rêver donc, et ainsi la chanson "fatalement" fait rêver les enfants comme son sujet le faisait déjà avant. L'avantage est que le texte, comme souvent, est bien écrit (Jean-Jacques Debout est un bon auteur) et peut néanmoins donner envie aux enfants qui écoute la chanson de lire les livres concernés, même si c'est d'un aspect détourné et plus "commercial" que réellement "pédagogique".

Prenons maintenant "Nicolas et Marjolaine" de Dorothée et beaucoup d'autres de son répertoire ("Docteur", "Pour faire une chanson", "La valise", "Qu'il est bête !", "Elle voulait faire du cinéma", "La petite fille et les oiseaux", "Y'a d'la bagarre au saloon", "Le groupe, "Des ailes à mes souliers" etc…), là, elle reprend une situation tout à fait banale, presque "quotidienne" de deux enfants du même âge dans une école qui s'aiment avec les aléas de la vie qui s'ensuivent.
ça pourrait paraître bateau, anodin, quotidien, banal tellement c'est "terre-à-terre" mais la force de la chanson c'est qu'à travers son texte (là, romantique), avec cette situation elle fait rêver quand même.

Donc, Chantal Goya fait rêver les enfants mais en chantant des chansons issues d'histoires qui font déjà rêver d'avance. Dorothée, elle, fait rêver avec des histoires plus quotidiennes qui pourrait tout à fait avoir lieu dans la réalité…

Or, je pose la question : Est-il plus facile ou non de faire rêver les enfants en parlant de choses qui font déjà rêver d'avance (Chantal Goya) ou en parlant de choses plus quotidiennes, plus réelles (Dorothée) ?


(Le 1er / 08 / 2023) : J'adore l'introduction musicale de cette chanson. Si jusqu'à présent, Chantal Goya et Jean-Jacques Debout avaient toujours bénéficié d'arrangements avec grand orchestre, ici, ils semblent avoir pour la première fois décidé de sortir leur synthétiseurs Bontempi !