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Fiche disque de ...



Jean-Paul Sermonte - Je vous préviens

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Titre : Je vous préviens


Année : 1986


Auteurs compositeurs : Jean-Paul Sermonte - C. Rogen


Pochette : Pascal Lory


Durée : 3 m 35 s


Label : CTA Productions


Référence : 22701


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Paroles

Je vous préviens tout de suite
Si vous avez des pierres plein les poches
De ces pierres que l'on jette aux Arabes, aux homos, aux drogués, aux paumés
Avant de m'écouter, videz vos poches ou bien partez
Car je vous le dis sans algarade
Je suis un peu arabe
Et si je ne néglige pas les nanas
Le ciel en soit loué
Je suis un peu pédé
Où est la corde qui me pendra ?

Je suis un émigrant, je suis un étranger
Souffre-douleur de ceux qui veulent purifier la société de tous les parasites humains
Je me suis égaré sur tant d'obscurs chemins
Où les sens exacerbés vous donnent l'illusion d'exister
J'ai vu tant de pays en tout point tous semblables
Car tous peuplés d'hommes et de repaires de diables
J'ai vu tant de religions sans apercevoir Dieu
Car Dieu se promène en tout lieu
Sauf dans les dogmes de toutes vos religions,
Abris de fanatiques et d'attrape-couillons

Belle dame du temps présent
Un soir tu as pâli
Quand tu as découvert stupéfaite
Que mon lit était un camp de réfugiés, un bidonlit
Car, vois-tu, l'amour prend le vice et l'anoblit
Mon cœur est dans mon sexe et mon sexe est aveugle
Car, vois-tu la détresse, non pas celle qui beugle
Mais celle au cri muet
Qui préfère se mettre à poil dans la pénombre d'une chambre
Entre deux draps mêmes sales
Que dans le bureau d'une assistante sociale

Belle dame du temps présent
Un soir tu as verdi
Quand tu as découvert, horrifiée, dans mon lit
Dormant nue et comblée, avec un air tranquille
Entre les bras d'ébène d'un chômeur émigré
Ta chère progéniture, ta p'tite bourgeoise de fille
Tu vocifères, ma pauvre, et tu trouves ça immonde
Mais puisqu'elle est ici libre et de son plein gré
Tu peux bien faire appel à tous les flics du monde
Elle est heureuse et tu ne pourras rien changer

Je vous préviens tout de suite
Si vous avez des pierres plein les poches
De ces pierres que l'on jette aux Arabes, aux homos, aux drogués, aux paumés
Avant de m'écouter, videz vos poches ou bien partez
Car je vous le dis sans algarade
Je suis un peu arabe
Et si je ne néglige pas les nanas
Le ciel en soit loué
Je suis un peu pédé
Où est la corde qui me pendra ?
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Commentaires

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2 commentaires
Claude Bukowski Le 28/05/2010 à 22:53
Quelque chose qui évoque Ferré ; un texte assez soixante-huitard, chose devenue rare en 86*… je vous laisse deviner si ça me plaît ou non ;)

*Cabu avait justement sorti, en 1986, un opuscule nommé "bien dégagé sur les oreilles", qui faisait le parallèle entre 1968 et 1986. A mon avis, J-P Sermonte n'était pas du genre à suivre la tendance individualiste et hédoniste typique du milieu des années 80 ; tant mieux pour nous !
Dam-Dam Le 30/05/2010 à 12:33
Les paroles : [merci.]

"Où est la corde qui me pendra ?" : Allusion à Gilbert Bécaud et son "Voleur d'oranges" ou à René Daumal "Les Dernières Paroles du poète" ?

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