Le Vieux : Guy Mathot, vous êtes tête de liste du Parti Socialiste… aux prochaines élections communales. Le Parti Socialiste a toujours été intimement lié à l'histoire de notre cité industrielle. L'effort qu'il a accompli a été énorme et constant, pourriez-vous nommer brièvement les points marquants de la gestion communale actuelle ?
Guy Mathot : Eh bien mon premier souci, avec tous les collègues et amis a été de continuer l'œuvre entamée pas nos prédécesseurs, en l'adaptant bien sûr aux besoins de notre époque. Il m'est impossible de rappeler la totalité de ce qui fut réalisé. Que chacun considère, au-delà parfois d'impressions ou d'humeurs passagères, justement l'ampleur de cet effort accompli ces dernières années ! Je crois que c'est la meilleure réponse.
Le Vieux : Objectivement, les réalisations parlent d'elles-mêmes, mais en période de crise, ne s'agit-il pas de déterminer les véritables priorités ?
Guy Mathot : Il fallait répondre aux besoins essentiels de notre population. La priorité a été ainsi accordée au social et, dans les limites du pouvoir communale, à l'économie. Les gestionnaires socialistes ont fait leur devoir. Qu'on juge par exemple l'effort quantitatif et qualitatif accomplis en matière de logements sociaux, des quartiers entiers ont vu le jours aux quatre coins de l'entité : au Bois de l'Abbaye, au Pré Sauré (?), demain à Villancourt (?), ou à la Cité du Beau-Vivier (?) , à la cité Smet et des Macquets (?), sans parler de tous les équipements collectifs et infrastructures routières qui contribuent à favoriser les activités et améliorer les conditions de vie de chacun, notamment à Boncelle…
Le Vieux : Quel a été alors votre principal objectif au moment de la fusion ?
Guy Mathot : Eh bien prioritairement harmoniser les services à la suite de la fusion imposée et en respectant les spécificités de nos anciennes communes. Un regret : n'avoir pas encore terminé la rénovation de quartiers qui en ont bien besoin. Malgré des complications, ce sera la priorité de demain. Encore que les améliorations de notre cité sont nombreuses : observons autour de nous ! Songeons que nous avons rendu la forêt à ses habitants ! Enfin, par exemple, dans le domaine de la santé, on pourrait évoquer la création de l'ensemble du Centre du Centenaire et l'ouverture prochaine du nouvel hôpital du Bois de l'Abbaye.
Le Vieux : Et pour le travail alors, que comptez-vous faire ?
Guy Mathot : Nous sommes principalement attachés à améliorer les acquis et à introduire pas mal d'innovations. Nous avons voulu conserver à nos aînés leur autonomie et leurs contacts dans la société. C'est ainsi que nous avons réalisé des logements spécialement adaptés, créé des services de repas, de soins à domicile, qu'un maximum de centres de délassement ou de services communs ont été ouverts, qu'une nouvelle politique en faveur des handicapés a été développée…
LE JEUNE : Les jeunes dans tout cela, que deviennent-ils ?
Guy Mathot : Ils n'ont pas été oubliés, pensez aux efforts consentis en matière de formation, d'encadrement… Prenons deux secteurs : le scolaire et les loisirs. Alors je me permettrai de citer : 40 écoles, 13 bibliothèques, 4 halls de sport, la piscine, 3 bassins d'apprentissage, de nombreux terrains de football, tennis, plaines et coins de jeux, centres culturels, jardins perdus, Rialto rénové, la salle ???, l'action du foyer culturel, contact jeunes…
LE JEUNE : Oui, nous, nous jeunes, nous apprécions toutes ces réalisations mais c'est notre avenir qui nous préoccupe ! Demain le chômage pour la plupart d'entre nous, et les partis politiques ont une part de responsabilité dans la situation. Que pensez-vous pouvoir faire pour nous ?
Guy Mathot : Bien sûr, outre la gestion locale, ce problème grave doit être la principale préoccupation de toute formation politique progressiste. Comparez l'action d'un gouvernement à participation socialiste avec ce que nous connaissons actuellement ! J'en appelle tout simplement au témoignage des faits : nous ne proposons ni mirage, ni solution facile aux jeunes, nous voulons simplement leur montrer ce qui a été fait, là où nous avons la responsabilité.
LE JEUNE : Pratiquement, que suggérez-vous ?
Guy Mathot : D'abord, il faut rappeler que chaque initiative communale a créé de l'emploi, on l'oublie trop souvent. Enfin, il y a peu, quand il s'est agit de défendre notre sidérurgie et l'avenir de notre communauté, les socialistes n'ont pas cédé, ils sont parvenus à rassembler avec d'autres, tous les Serésiens par delà leur diversité d'opinion, afin de démontrer la volonté de travailler d'un peuple courageux qui veut vivre. C'est là le meilleur gage que peuvent avoir les jeunes et tous les Serésiens de notre capacité à lutter avec eux contre la crise actuelle. Nous continuerons d'ailleurs jusqu'au bout ce combat.
LE JEUNE : Combat de longue haleine effectivement ! Donc, ensemble, nous pouvons faire quelque chose avec vous ?
Guy Mathot : Je le pense ! Il faut une nouvelle forme de relance des investissements et partant de l'emploi, de même qu'une forme plus solidaire de répartition du temps de travail. Enfin sur le plan communal, nous allons mobiliser tous nos moyens, adapter ce qui doit l'être aux circonstances et créer par exemple un service choc, efficace, dynamique, débarrasse de toute bureaucratie, au service des jeunes. Il aidera tout jeune à la recherche de débouchés, l'orientant, le conseillant, le mettant en rapport direct avec tous les organismes : écoles, entreprises de la région ou d'ailleurs, susceptibles d'offrir des réponses à ses interrogations. Enfin, nous développons des actions vers les organes de reconversion, pour les jeunes, avec les jeunes, nous prendrons de nouvelles initiatives, afin qu'ils ne deviennent pas une génération sacrifiée au dérèglement économique d'un monde finalement trop égoïste.
Le Vieux : Comme vieux Serésien, j'ai connu le passé, je viens d'entendre un jeune et je garde confiance dans l'avenir…
Guy Mathot : En effet, si nous le voulons, ensemble, avec le Parti Socialiste, Seraing vivra !
Transcripteur : SLeK |
Que c'est beau, Seraing, vu d'un microsillon. Aaaaaahhhh….
Seraing, si je ne m'abuse, est la ville où les frères Dardenne ont filmé "L'Enfant", leur 2e palme d'or. Une riante cité qui fait rêver. Comme ce magnifique single et cette somptueuse pochette.
Exact, Pitcairn, bravo :)
C'est exact Pitcairn. Sans plaisanter, j'adore la descente sur Seraing quand on voit apparaître les industries, je trouve cela beau (mais bon, hein, je suis pas une référence).
Quelle année ?
En ces temps où l'on recherche des alternatives bio et naturelles: voilà un bel exemple de somnifère sain et sans danger. A la première insomnie: à écouter sans modération.
Qu'est-ce que ça a donné il a été élu ?
ah, ces socialistes, toujours à vouloir faire rêver, même dans cette "merveilleuse" citée, c'est beau l'utopie… un chef d'œuvre de langue de bois
Comment on fait pour être un jeune ?
Quel pavé cet entretien ! Mais visiblement ça a plu aux électeurs, il est toujours bourgmestre… [Heu, j'en doute, il est décédé, mais son fils, Alain, a reprit l'écharpe mayorale ! (LSS)]
Le texte (avec quelques interrogations sur les noms locaux !) : [Merci !]
Visiblement, les politiciens belges taillent leur langue de bois dans le même teck que leurs homologues français… (D'ailleurs il me semble qu'on peut lire, sous le trait de feutre au dos de la pochette : "Imprimé en France") ;o)
Et les gars vous êtes des ringards, c'est ça la com à l'américaine !
Ouep Choubidou Ouap, avec une telle musique comment ne pas être serein pour l'avenir de Seraing…
C'est exact mds75, je me demande aussi si ils ont tenté de camoufler cette faute de goût sur tous les disques, ce qui serait à mourir de rire tant c'est mal fait.
A la cité smet, c'est la qu'on a placé le centre de vacance ?
bon ok je sors ->[]
Voilà de quoi nous faire danser!
Pour 2017 votez Guy Mathot !
Ah la chanson électorale (le slam plutôt ici), un vrai genre en soi.
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !