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Sting - Russians

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Titre : Russians


Année : 1985


Auteurs compositeurs : Sergei Prokofiev / Gordon Sumner (Sting)


Pochette : Anton Corbijn


Durée : 3 m 57 s


Label : A&M Records


Référence : 390 061-7



Présentation : Chanson dénonçant l'absurdité de la Guerre froide, extraite de son premier album solo, "The dream of the blue turtle". La musique reprend le thème de la "Romance de Lieutenant Kijé" (suite symphonique pour orchestre, opus 60) de Sergueï Prokofiev, composé en 1933 pour le film du même nom réalisé par Alexandre Feinzimmer.
Traduction française au verso : Jean-Luc Estèbe et Martine Decourt

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Paroles

In Europe and America there's a growing feeling of hysteria
Conditioned to respond to all the threats
In the rhetorical speeches of the Soviets

Mister Krushchev said, "We will bury you"
I don't subscribe to this point of view
It'd be such an ignorant thing to do
If the Russians love their children too

How can I save my little boy from Oppenheimer's deadly toy?
There is no monopoly on common sense
On either side of the political fence

We share the same biology, regardless of ideology
Believe me when I say to you
I hope the Russians love their children too

There is no historical precedent
To put the words in the mouth of the president?
There's no such thing as a winnable war
It's a lie we don't believe anymore

Mister Reagan says, "We will protect you"
I don't subscribe to this point of view
Believe me when I say to you
I hope the Russians love their children too

We share the same biology, regardless of ideology
But what might save us, me and you
Is if the Russians love their children too
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande de leur part.
 

Commentaires

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5 commentaires
morphee Le 25/03/2022 à 20:00
L'un de mes premiers 45 tours avec, chose rare, la traduction en français des paroles au verso de la pochette.
Titre tristement d'actualité. C'est aussi l'occasion de faire rentrer enfin dans la base un tout jeune talent, retenez bien son nom… Gordon Sumner^^!
cherrysalsa Le 25/03/2022 à 23:49
Avec la triste actualité qui est en train de se dérouler, je me disais à quel moment ce titre allait débarquer.
Eh bien, voila, c'est fait.
Quelle émotion quand on l'écoute encore, 37 ans après sa sortie!
1nonos1 Le 29/03/2022 à 00:09
Ma chanson préférée de tous les temps, pas pour le thème mais pour la mélodie, la musique, la voix de Sting dont j'étais fan. C'est le titre que je choisirai d'emporter avec moi si je devais vivre sur une île déserte !
Soff Le 26/05/2022 à 17:31
Quelqu'un sait pourquoi Sting cite, dans la même chanson et en les mettant en parallèle, 1) un chef d'état en fonction et 2) un autre non seulement plus au pouvoir depuis 20 ans mais aussi mort depuis 14 ans?

C'est un peu comme si une chanson de 2022 faisait dialoguer Joe Biden et Boris Eltsine, non?
morphee Le 26/05/2022 à 19:00
Ce n'est pas une opposition de personnes mais de discours, l'un valorisant le capitalisme protecteur incarné par Reagan dans les années 1980 auquel Sting met un bémol dans sa chanson, l'autre l'impérialisme soviétique qui, de fait, était davantage incarné par Brejnev (Afghanistan, fin de la détente et tout ça) mais la phrase qui est restée dans les annales est celle de Khrouchtchev "we will bury you" qui aurait été prononcée lors d'un discours aux ambassadeurs occidentaux lors d'une réception à l'ambassade de Pologne de Moscou en 1956 et qui, dans son contexte, parlait de la disparition programmée du système capitaliste et du colonialisme. L'interprétation de cette phrase a ensuite servi d'épouvantail auprès de l'opinion publique pour justifier la Baie des Cochons, le Vietnam et le containment de façon générale.


Par ailleurs, entre 1982 et 1985, l'URSS a connu 4 différents Secrétaires Généraux de son Comité central  : Brejnev/Andropov/Tchernenko et Gorbatchev… Citer le chef d'état en fonction au moment de l'écriture de la chanson était donc plutôt un pari risqué pour M. Gordon Sumner, assez lucide sur ce coup.
Ça peut aussi être interprété par le fait que le modèle soviétique n'était pas une démocratie et qu'importe le nom du chef d'état désigné par le congrès du parti unique, le discours restait le même. Alors que les États-Unis, si imparfaits soient-ils, élisent leur président tous les 4 ans.

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