[Fernand :] Bonjour maïeur, ça va ? Vous connaissez ma petite fille ?
[Robert Urbain :] - Bien sûr. Bonjour Fernand. Bonjour Christine.
[Christine :] - Bonjour.
[Fernand :] - Et alors, les élections vous les attendez avec confiance ?
[Robert Urbain :] - Je crois. Il faut dire que notre initiative pour une campagne propre et non-polluante a largement porté ses fruits déjà.
[Fernand :] - Bien sûr c'est important, le bilan de vos six années de gestion parle pour vous.
[Christine :] - Enfin Papi, ton passé, ton bilan ; et l'avenir, qu'en fais-tu ?
[Robert Urbain :] - Mais vous avez tous les deux raison. Notre bilan d'activité est impressionnant mais nos projets aussi sont aussi ambitieux et raisonnables.
[Fernand :] - Oui mais pour nous ce qui compte, c'est ce qu'on fait
[Robert Urbain :] - Et on a fait. Des dizaines de kilomètres de route ont été améliorées, de la ville de Warquignies au Grand Hornu, en passant par la Place du Peuple de Boussu-Bois. Le centre sportif du Grand Hornu, la piscine des vedettes, le gymnase du foyer moderne sont sortis de terre depuis septante-sept. Le logement social a lui aussi retenu notre attention. Savez-vous combien de logements ont été construits depuis septante-six ?
[Fernand :] - Une centaine ?
[Christine :] - Alors moi, je sais vraiment pas.
[Robert Urbain :] - Et bien 204 nouvelles maisons ou appartements ont été mis en location et 203 autres logements sont actuellement en construction.
[Fernand :] - D'accord. Mais au vue de la situation financière, peut-on être confiant pour l'avenir de Boussu Hornu ?
[Robert Urbain :] - Pourquoi pas, à condition de rester vigilant et de faire preuve de la même rigueur
[Fernand :] - N'oubliez quand même pas le social, maïeur.
[Robert Urbain :] - C'est même pour cela que le Parti Socialiste a été crée. Voyez par exemple notre action au sein du CPAS. Près de 40 millions de francs en matière d'aide sociale, après des enquêtes sérieuses. Le remboursement des frais médicaux, des cures d'été, d'hébergement dans les homes, octroi du Minimex à de nombreuses personnes dans le besoin, aides en espèce ou en nature dans la limite de nos possibilités budgétaires, bien sûr.
[Christine :] - Moi, j'veux bien, limites budgétaires mais pendant ce temps-là, n'effectuez-vous pas des dépenses de prestige, et notamment pour les sportifs ? Et je ne veux prendre comme exemple que le stade du Grand Hornu avec son seul terrain de foot pour une dizaine d'équipes de jeunes.
[Fernand :] - Christine, je comprends tu dis vrai. Mais comme on dit en patois, n'a n'y fait l'mot en un djou hein.
[Robert Urbain :] - Le stade du Grand Hornu, ses tribunes et vestiaires en construction dans quelques semaines, pour nous, c'est déjà le passé. Un deuxième terrain sera en effet bientôt disponible.
[Fernand :] - Et l'ancien trou au sable de la rue Binche, maïeur que va-t-on en faire ?
[Robert Urbain :] - Et bien, Fernand, bientôt un terrain de football supplémentaire y sera disponible, sans compter le quatrième terrain à l'avenue de la Corderie. Et tout cela sans parler du futur stade de vedettes pour le Sporting de Boussu-Bois.
[Christine :] – De toute façon, moi ce qui m'intéresse, c'est le théâtre, le roman. Bref disons-le plutôt le culturel.
[Robert Urbain :] - Je vais à ce propos me réjouir de la qualité du bilan du conseil culturel communal cher à Edouard Beuze et à l'abbé Scluel, et de la création du foyer culturel de la rue Alfred Guillain.
[Christine :] – Une seule salle, et encore moyenne, pour une entité comme la nôtre, c'est peu.
[Robert Urbain :] - Oui mais, outre l'achat et l'aménagement de cette salle, nous avons ouvert de nombreux locaux scolaires à une série de sociétés culturelles et sportives.
[Fernand :] - Moi je trouve que le culturel, c'est beau et que le football, c'est bien. Mais il n'y a pas que cela…
[Robert Urbain :] - Tu as raison, Fernand. Mais il est impossible d'évoquer tous les problèmes en si peu de temps. Par exemple, tout à l'heure, nous aurions pu encore parler de nos deux bibliothèques, n'est-ce pas, Christine ?
[Christine :] - Bien sûr.
[Robert Urbain :] - Quant au football, il ne doit pas faire oublier tous les autre sports que nous avons aussi soutenus et encouragés : le basket et son hall couvert, le ping-pong cher à monsieur Malengro, le club d'athlétisme, le club de natation de vedettes présidée par le docteur Urbain, le club cyclotouriste de Gaston Jacob… Bref. Voilà autant d'exemples probants, pris au hasard parmi les trente clubs sportifs de notre cité.
[Christine :] - Mais dites-moi. En parcourant vos brochure, j'ai été frappé par un titre : « Dialogue et participation. » Ne croyez-vous pas que vous êtes tout simplement en train de sacrifier à une mode ?
[Robert Urbain :] - Pas du tout. Mes amis socialistes et moi n'avons jamais cessé de promouvoir et de pratiquer le dialogue, la participation et la concertation.
[Fernand :] - 'Tention, maïeur. Quand on parle de trop, on n'agit plus.
[Robert Urbain :] - Fernand, moi j'ai toujours fait confiance à la maturité collective des citoyens que j'ai pu vérifier lors de mes permanences, et à l'occasion de contacts suivis et réguliers que j'ai entretenus avec les commerçants, les associations patriotiques, les fabriques d'église, le centre d'action laïque, les réunions de quartier à l'occasion de travaux, les associations de parents, et cætera…
[Christine :] – Monsieur le bourgmestre, pourquoi pas un échevinat de la participation et de l'environnement ?
[Robert Urbain :] - Cette question me fait sourire, Christine. Car dans le prochain collège, j'ai précisément prévu d'ajouter la participation et l'environnement comme compétences. Je viens de parler de la participation ; parlons donc d'environnement. Dans ce domaine très précis, les socialistes n'ont de leçons à recevoir de personne. Le passé se porte garant pour nous. Si le Borinage ne connaît plus les grandes inondations d'antan, c'est grâce aux travaux réalisés par l'IDEA. Et au plan strictement communal, en six ans, les services communaux ont planté dix mille arbres, créé trois mille mètres carrés de pelouse et parterre, entretenu vingt-cinq hectares de verdure, sans parler de la création de nombreux squares et d'espaces verts.
[Fernand :] - Bon, maïeur. Vous avez certainement fait. Nous allons voir ailleurs et voter certainement le 10 octobre.
[Christine :] - Pour moi, le 10 octobre, c'est un grand jour. Je vais voter pour la première fois. Et je vous avouerai qu'à vous écouter tous les deux, j'ai fait mon choix.
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Il était une langue de bois dans l'Ouest…
Formidable ! Est-ce qu'ils ont aussi rénové la rue Jules Ducobu à Boussu, siège du fan-club de Patrice ?
"Mes amis socialistes et moi n'avons jamais cessé de pratiquer le dialogue et la concertation … Les socialistes n'ont de leçon à recevoir de personne " Rien à redire. Ce type a été élu. Comme Vancauwenberghe, Lisin, Donfut, Biefnot, Moureaux, Daerden, Spitaels etc … Je suis de la même région que Urbain. Une région sous la coupe d'un parti qui y garde son électorat captif depuis 3/4 de siècles en le confinant dans un rôle de victime sociale et économique. Il ne s'agit pas ici de politique, il s'agit de sociologie: un vrai cas d'école … une vraie catastrophe.
Robert Urbain parle déjà comme en tant que maire depuis longtemps alors que c'était son premier mandat. Les paroles : [Merci pour ce beau travail :]
moi je dit "il faut relever l'habitat urbain" …
Rien à voir avec l'appel d'Urbain 2, la pape qui prêcha le départ en croisade le 27 novembre 1095.
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