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In a gadda da vida, honey
Don't you know that I'm lovin' you
In a gadda da vida, baby
Don't you know that I'll always be true
Oh, won't you come with me
And take my hand
Oh, won't you come with me
And walk this land
Please take my hand
In a gadda da vida, honey
Don't you know that I'm lovin' you
In a gadda da vida, baby
Don't…
In a gadda da vida, honey
Don't you know that I'm lovin' you
In a gadda da vida, baby
Don't you know that I'll always be true
Oh, won't you come with me
And take my hand
Oh, won't you come with me
And walk this land
Please take my hand
Transcripteur : Trocol Harum
Paroles en attente d'une autorisation des ayants droit.
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Commentaires
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4 commentaires
FauvelusLe 15/07/2019 à 18:53
Pièce culte du rock psychédélique, ce morceau-fleuve est une improvisation, enregistrée un peu par hasard, autour d'un refrain composé un soir de beuverie par l'organiste Doug Ingle. Quant au titre mystérieux, il résulte de la transcription d'une prononciation particulièrement alcoolisée des mots "In the garden of Eden".
pleuvilleLe 26/09/2019 à 09:04
Merci fauvelus, pour l'explication.
Flaming YouthLe 04/04/2020 à 18:44
Plutôt que l'alcool, il me semble que c'est le LSD (fort populaire à l'époque) qui a "inspiré" Doug Ingle. Au vu du chant (et la prononciation d'une voix pâteuse du titre), il semble plus en train de planner que ivre.
On notera que si la chanson éponyme (qui occupe toute la face B) a marqué les esprits, l'album i> dans son ensemble est une petite pépite. La face A comporte 5 titres plus accessibles dans leur forme et leur durée, mais néanmoins très orienté psychédélique avec un orgue fortement mis en avant et un Doug Ingle qui semble dans un état second si l'on en croit sa voix et sa façon de chanter. Cependant, la batterie frappe dur, la basse résonne fort et la guitare est incisive, faisant paraitre la musique plus agressive que celle de leurs contemporains comme Grateful Dead ou Jefferson Airplane.
Cela vaut à l'album d'être dans le même temps considéré comme un des pionniers du hard rock (voire du metal), aux cotés d'albums comme Disraeli Gears (Cream, 1967), Are you experienced (The Jimi Hendrix Experience, 1967) ou encore Led Zeppelin de… Led Zeppelin (1969).
Flaming YouthLe 31/08/2021 à 10:55
Pour compléter l'explication sur la génèse de ce titre:
L'idée des solos de chaque membre du groupe est venue à Doug Ingle de la mode de l'expérimentation dans la musique à l'époque (1968). Ron Bushy était assez sceptique, mais finit par se laisser convaincre et en cherchant des moyens pour que sa batterie dure plus longtemps, il se retrouva avec un nouveau son. Si le solo d'orgue demeura identique à la version studio, les solos de guitare et batterie étaient improvisés, et la durée du morceau lors d'interprétations en concert se retrouva à varier d'une vingtaine de minutes à près d'une heure, le morceau étant par la suite raccourci à une durée plus sage de 13 minutes dans les années 1990.
Si la «traduction» en "In the garden of Eden» est la plus répandue, l'expression a pris une deuxième signification, "in the garden of life".
(source: le livret de l'édition remasterisée de l'album parue en 1995)
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Pièce culte du rock psychédélique, ce morceau-fleuve est une improvisation, enregistrée un peu par hasard, autour d'un refrain composé un soir de beuverie par l'organiste Doug Ingle. Quant au titre mystérieux, il résulte de la transcription d'une prononciation particulièrement alcoolisée des mots "In the garden of Eden".
Merci fauvelus, pour l'explication.
Plutôt que l'alcool, il me semble que c'est le LSD (fort populaire à l'époque) qui a "inspiré" Doug Ingle. Au vu du chant (et la prononciation d'une voix pâteuse du titre), il semble plus en train de planner que ivre.
On notera que si la chanson éponyme (qui occupe toute la face B) a marqué les esprits, l'album i> dans son ensemble est une petite pépite. La face A comporte 5 titres plus accessibles dans leur forme et leur durée, mais néanmoins très orienté psychédélique avec un orgue fortement mis en avant et un Doug Ingle qui semble dans un état second si l'on en croit sa voix et sa façon de chanter. Cependant, la batterie frappe dur, la basse résonne fort et la guitare est incisive, faisant paraitre la musique plus agressive que celle de leurs contemporains comme Grateful Dead ou Jefferson Airplane.
Cela vaut à l'album d'être dans le même temps considéré comme un des pionniers du hard rock (voire du metal), aux cotés d'albums comme Disraeli Gears (Cream, 1967), Are you experienced (The Jimi Hendrix Experience, 1967) ou encore Led Zeppelin de… Led Zeppelin (1969).
Pour compléter l'explication sur la génèse de ce titre:
L'idée des solos de chaque membre du groupe est venue à Doug Ingle de la mode de l'expérimentation dans la musique à l'époque (1968). Ron Bushy était assez sceptique, mais finit par se laisser convaincre et en cherchant des moyens pour que sa batterie dure plus longtemps, il se retrouva avec un nouveau son. Si le solo d'orgue demeura identique à la version studio, les solos de guitare et batterie étaient improvisés, et la durée du morceau lors d'interprétations en concert se retrouva à varier d'une vingtaine de minutes à près d'une heure, le morceau étant par la suite raccourci à une durée plus sage de 13 minutes dans les années 1990.
Si la «traduction» en "In the garden of Eden» est la plus répandue, l'expression a pris une deuxième signification, "in the garden of life".
(source: le livret de l'édition remasterisée de l'album parue en 1995)
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