(dring)
- Ça alors ! Quelle surprise !
- Ma chère amie, c'est le destin ! Un jour ici, demain ailleurs, ce soir chez vous. Vous permettez ?
- Oh ! Pardon ! Je vous dis même pas d'entrer. Je suis folle ! Je suis tellement impressionnée.
- Alors il faut pas, je vous assure, je suis venu ici en toute simplicité.
- C'est que vous, vous êtes pas un homme comme les autres.
- Écoutez ma chère amie, heu, je ne suis pas très différent. J'aurai certainement d'ailleurs l'occasion de vous le prouver, après le dîner, au coin du feu.
- Oh ! J'ai pas l'habitude de cuisiner. Et en plus la bonne est sortie. Vous savez ce qui serait chou ? C'est que vous m'aidiez. Allez, chiche ! Je vous passe un tablier.
- Ben, écoutez, bien volontiers ! On ne va pas se brouiller pour des ufs, j'ai moi-même quelques notions culinaires, et il me paraît tout à fait naturel que vous en profitiez (plop).
- Dites ! Vous me trouvez pas culottée ?
- Mais non, pas du tout ! Tout cela est très sympathique. Il est normal qu'en cette année, qui est celle de la femme, eh bien, il est normal que les hommes participent également aux travaux ménagers. Passez-moi le beurre !
- Vous êtes rudement calé ! Qu'est-ce qu'elle doit être contente votre femme d'avoir un Bocuse !
- Nous allons pouvoir passer à table. Pour économiser de l'énergie, contrairement à mon habitude, je ne laisserai pas trop mijoter (plop).
- Bon ! Je vais allumer les chandelles, ça fera plus chic. Ah ! Les couteaux, ça se met à gauche ou à droite ?
- Vous savez, à gauche à droite eh bien, du moment que l'assiette est au centre, ma chère.
- Vous voulez que j'allume la télé ? J'ai trois postes. On peut regarder les trois chaînes en même temps. C'est rigolo !
- Vous tenez donc tellement à me voir en quatre exemplaires alors ?
- Pourquoi tous ces dîners chez les gens ?
- Mais, ma chère amie, c'est tout simplement pour regarder la France au fond des ufs.
- Oh là là ! Il est vachement drôle ! Je vais vous dire, moi, mon problème c'est d'être restée un femme enfant.
- Eh bien dans ce cas, je peux vous prêter ma nounou, les bébés ne lui font pas peur.
- Oh ! Là, il exagère !
- Bon, maintenant, si vous le voulez bien, nous allons faire la vaisselle.
- Attention ! Vous allez vous salir ! Avec tous ces détritus
- Vous savez, j'ai l'habitude, et lorsqu'il le faut, je sais passer l'éponge. Ma chère amie, il va falloir que je vous quitte.
- Quoi, déjà ?
- Eh bien oui, vous savez, le char de l'État est difficile à conduire et on ne peut pas laisser trop longtemps la brique sur le coup.
- Bon, ben j'en ferai pas une maladie.
(Numérotation sur un cadran téléphonique)
Allô ! François ? Merci pour les roses.
Transcripteur : magic-bretzel |
Georges Begou (dans les crédits), c'est pas le barbu qui avait travaillé avec Jacques Martin dans La lorgnette ?
C'est un enregistrement pirate ? ;-)
Mais quelle imitation pourrie…
Mais non isis_be, il ne faut pas y chercher d'imitation, c'est écrit au verso de la pochette :P
Le texte : [Merci !]
Vous comprenez la fin ?
J'aime beaucoup le design de la sonnette qui ressemble fort à un nichon… Sinon, il dîne avec Brigitte Bardot, Giscard ?
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