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Alice Cooper

NomFurnier
PrénomVincent Damon
NationalitéAméricaine
Date de naissance04/02/1948
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ses disques

Discographie :

On peut entendre sur Bide&Musique…
par années de sortie | par ordre alphabétique
Dans les programmes spéciaux Vignette de Alice Cooper - The black widow 1975 The black widow
Dans les programmes spéciaux Vignette de Alice Cooper - Only women bleed 1975 Only women bleed
Dans les programmes spéciaux Vignette de Alice Cooper - Poison 1989 Poison
Dans les programmes spéciaux Vignette de Alice Cooper - Teenage Frankenstein 1986 Teenage Frankenstein
Vert Dans la programmation générale Orange Dans les programmes spéciaux Rouge Hors classement Bleu Émissions ou titres (très) spéciaux

Commentaires sur Alice Cooper

1 commentaire
Flaming Youth Le 02/04/2020 à 01:47
Quoi, personne n'a fait de bio pour le Coop' ? Bon, je m'y colle.

Né le 4 février 1948 dans le Michigan, Vincent Damon Furnier est le fils d'un pasteur et semble destiné à suivre les traces de la lignée paternelle. Sa famille quitte le Michigan pour l'Arizona alors que Vincent est encore jeune. Il commence à s'intéresser à la musique au lycée, lorsqu'en 1964, il participe à un concours de talents au sein de son lycée où il imite les Beatles avec son ami Dennis Dunaway et un ami de celui-ci, le guitariste Glen Buxton. Apprenant à chanter tandis que Dennis apprend la basse, il se retrouve chanteur d'un premier groupe, les Earwigs, qui deviendra par la suite les Spiders en 1965 puis les Nazz en 1967. Ces incarnations voient le guitariste puis le batteur être remplacés et le line-up inclut désormais Michael Bruce à la guitare et Neal Smith à la batterie.

En 1968, le groupe, qui a quitté Phoenix pour Los Angeles, se rebaptise à nouveau. Tentant d'être plus provoquant afin de sortir du lot, le groupe arbore une imagerie proche de celle du naissant glam rock: allure androgyne, tenues pailletées, maquillage… Et c'est lors d'une séance de spiritisme que vient l'idée du nom définitif: un esprit interrogé via une planche de Ouija dit être celui de Alice Cooper, une femme de l'Angleterre médiévale qui a été brûlée vive car accusée de sorcellerie. Le nom immédiatement plait et le groupe l'adopte, avant qu'il ne désigne aussi le chanteur du groupe.
Repéré par Frank Zappa qui trouve leur musique génialement incompréhensible, le groupe décroche un contrat chez Bizarre Records où ils sortent en 1969 leur premier opus, Pretties for you. La même année, le groupe fait sensation au Toronto Rock N Roll Revival quand le chanteur décide de faire s'envoler un poulet qui se trouvait en coulisses. La pauvre volaille est balancée de la scène et atterrit dans le public, revenant sur la scène sous la forme d'un amas de plumes et de chair déchiquetée. L'incident fait couler de l'encre, le groupe est accusé de massacrer des animaux sur scène, mais le groupe ne réplique pas à ses attaques, préférant suivre les conseils de Zappa qui voit là un bon coup de promotion pour ce groupe déjà réputé pour ses concerts délirants. En 1970, le groupe continue ses tournées et sort l'album Easy Action.
C'est à cette époque que le groupe croise la route d'un certain Bob Ezrin, qui juge qu'un titre interprété pendant leur concert a du potentiel. Ce titre, c'est un morceau bluesy plutôt long (dans les 6-8 minutes) intitulé "I'm eighteen" et écrit pour les 18 ans du bassiste Dennis Dunaway. Sur une incompréhension de Ezrin (qui a compris "I'm edgy" (je suis à cran)), le morceau devient plus nerveux et beaucoup plus court. Alice Cooper est complètement chamboulé pour 1971, exit le rock psychédélique voire expérimental des débuts, place à un rock plus direct avec l'album Love it to Death. "I'm Eighteen" est un hit, mais le groupe marque également les esprits avec l'apparition sur scène d'un boa (un vrai, pas un truc en plumes) sur les épaules du chanteur sur le très glam "Is it my body" et d'une camisole de force pour la chanson "Ballad of Dwight Frye", chanson écrite en hommage à l'acteur américain Dwight Frye, notamment connu pour ses interprétations de Renfield dans Dracula en 1931 et de Fritz dans Frankenstein la même année.
Toujours plus subversif, le groupe enchaîne avec l'album Killer, et l'aspect vaudevillesque/théâtral du groupe atteint un nouveau niveau d'horreur et de provocation quand le chanteur démembre des poupées sur une chanson intitulée "Dead Babies" et finit lynché sur la chanson-titre du nouvel album.
1972 voit un nouveau single dépasser le précédent de "I'm Eighteen". "School's out" est un tube, ce qui fera oublier l'étonnante richesse de l'album du même nom, le groupe ayant puisé de l'inspiration tant dans West Side Story ("Gutter Cats vs the Jets", morceau qui voit une bagarre éclater sur scène lorsqu'il est interprété en concert) que dans des souvenirs d'école ("Alma Matter") ou encore dans des dessins animés ("Luney Tune"). Et même le packaging de l'album se veut subversif, la pochette de la version originale forme un bureau d'école mais sous le pupitre, le disque est emballé dans une petite culotte en papier.
1973 est l'année des sommets puis de la chute pour le groupe. Alice Cooper est plus populaire que jamais, le nouvel album Billion Dollar Babies est rempli de tubes et truste les sommets des charts. Même le concert devient une énorme production avec des figurants qui incarnent divers personnages (au lieu que ce soient les autres membres du groupe comme auparavant) et l'exécution de Alice est des plus spectaculaires et sanguinolentes puisqu'il n'est plus lynché mais guillotiné. Mais le revers de la médaille est des plus amers; Alice Cooper semble ne plus être que le chanteur, les musiciens sont relégués au rang de faire-valoirs, ils doivent se contenter de jouer en arrière-plan et peu de gens s'intéressent à eux quand le chanteur déclenche la folie partout où il va et côtoye les plus grands comme Frank Sinatra (qui serait le créateur du surnom Coop') ou Salvador Dali, un des modèles du groupe. Un clash avec Ezrin à propos d'une chanson que le groupe avait dans les cartons depuis longtemps fait que pour la première fois depuis 1970, le groupe enregistre avec un autre producteur. Le résultat sera Muscle of Love, un chant de signe jugé assez durement par beaucoup mais qui reste un album fort sympathique et où l'on retrouve des inspirations assez variées, notamment une chanson inspirée (mais oui) par l'univers de James Bond. Après avoir appris que le prochain volet cinématographique des aventures du célèbre agent secret s'intitulerait Man with the Golden Gun, le groupe composa une chanson portant le même nom (mais qui sera rejetée par les producteurs du film en raison de l'image jugée trop subversive de Alice Cooper). Au printemps 1974, et au terme de la tournée ayant suivi ce dernier opus, le groupe se sépare.

La période 1974/1975 voit Vince devenir officiellement Alice via un changement de nom, puis collaborer avec Ezrin et Dick Wagner pour son premier album solo, Welcome to my Nightmare. L'album est accompagné d'une émission musicale spéciale, The Nightmare, où les titres de l'album sont interprétés sur fond de mises en scène élaborées très proches de ce que sera la tournée, le tout pendant que le personnage de Steven (crée et interprété par Alice, un futur personnage récurrent dans l'univers du chanteur) est guidé à travers son cauchemar par une sorte de conservateur de musée interprété par Vincent Price (que l'on entend aussi sur l'album, puisqu'il nous parle d'araignées et notamment de l'éponume veuve noire sur "The Black Widow"). La tournée voit aussi Alice nouer des liens avec une de ses danseues, une certaine Sheryl Goddard qu'il épousera et avec qui il aura 3 enfants (2 filles et un fils).
Suivront en 1976 et 1977 les albums Alice Cooper goes to Hell et Lace and Whiskey, mais cette époque verra surtout l'alcool, le "carburant" du personnage depuis ses débuts, détruire l'homme. En 1977, la tournée tourne au chaos entre prestations (très) alcoolisées et annulations, auxquelles s'ajouteront 3 concerts à Las Vegas qu'Alice fera à contre-cœur pour enregistrer un album live, The Alice Cooper Show, qui (ironie du sort) est bien moyen comparé à ce que peut être un concert de Alice Cooper. Le producteur Shep Gordon et Sheryl décident de faire interner Alice pour le désintoxiquer, l'institution où il se retrouve étant cependant plus un asile psychiatrique qu'un centre pour les addictions. Cette expérience de l'hiver 1977/1978 permet à Alice de retrouver la forme, et lui donnera de l'inspiration pour un nouveau concept album sur sa cure. Aux cotés de Bernie Taupin (le célèbre acolyte et parolier de Elton John), il écrit sur son ressenti ("From the Inside"), sa chambre ("The quiet room"), une lettre écrite à sa femme (le magnifique "How you gonna see me now") ainsi que divers personnages croisés durant son internement, et le résultat est son album le plus personnel, From the Inside qui parait fin 1978. Un album magnifique, tant musicalement que dans son packaging, peu connu du grand public, mais adoré par les fans et par son interprète qui le considère comme son préféré au sein de sa riche discographie.

Mais sa collaboration avec Bernie Taupin n'aura pas eu que l'effet positif d'un bel album. En effet, Bernie "initiera" également Alice à la cocaïne, et en cette fin des années 1970/début des années 1980, c'est la pire période de la vie du chanteur qui arrive.
Alice tentera un changement de style en ce début des années 1980, musicalement plus proche de la new-wave avec les albums Flush the Fashion (1980) et Special Forces (1981) et visuellement… Assez étrange. Son look de la tournée 1981/1982 laisse voir un homme amaigri, le visage marqué, les yeux enfoncés… Regardez des extraits de "Alice Cooper à Paris", une sorte de Nightmare version 1982 tournée dans différents coins de Paris pour l'émission Les Enfants du Rock où l'on retrouve beaucoup de classiques mais aussi des titres contemporains du chanteur, et vous verrez…
Ses addictions à la coke et au crack à ce moment là furent longtemps inconnues du public et des spéculations sur une rechute dans l'alcool étaient la principale explication d'évènements comme l'absence du moindre souvenir des enregistrements de Zipper catches Skin (1982) - sur lequel on retrouve "I am the Future", titre co-écrit par Gary Osborne et Lalo Schifrin que l'on retrouve sur la BO du film Class 1984 sorti en 1982 - et DaDa (1983), l'absence de tournée pour ces deux albums (dont pas la moindre chanson n'a pour l'heure été interprétée sur sène), la santé extrêmement dégradée de Alice lors de la sortie de ce dernier ou encore la fuite de Sheryl qui engagera une procédure de divorce.
L'automne 1983 voit la sortie du très bizarre (et polarisant, certains fans l'adorent tandis que d'autres le détestent) DaDa, album très sombre (avec une pochette reprenant un morceau d'un tableau de Dali) qu'Alice a crée avec le guitariste Dick Wagner et le producteur Bob Ezrin, et qui voit la participation de Richard Kolinka du groupe Téléphone à la batterie. Cette période est également celle où Alice commence à remonter à la surface, il arrête la drogue (pour se consacrer à sa passion du golf), parvient à sauver son mariage et sa santé s'améliore.

Alors que DaDa devait marquer son départ à la retraite, Alice revient à la musique en 1986. En 3 ans, les choses ont changé et le rock outrancier a de nouveaux représentants. W.A.S.P., Mötley Crüe, Twisted Sister et autres groupes de glam metal envahissent le devant de la scène hard rock, et Alice y voit une inspiration pour faire un retour. Et c'est un retour fracassant qu'il effectue en 1986 puisque des titres de l'album Constrictor (notamment "He's back", qui sera un tube en Suède) apparaissent sur la BO du film Vendredi 13: Jason le mort-vivant, la tournée voit un spectacle mêlant violence, gore et prestidigitation (le monstre crée sur "Teenage Frankenstein") et des associations bien-pensantes qui veulent censurer tout ce qui pourrait corrompre la belle jeunesse de la conservatrice Amérique de Ronald Reagan en font leur ennemi numéro 1. Ces associations (dont la plus connue est le PMRC) pousseront jusqu'au sénat américain qui auditionnera des artistes comme Dee Snider de Twisted Sister ou Frank Zappa.
Alice surenchérit en 1987 avec Raise your Fist and yell, album où cohabitent titres ouvertement hostiles à la bien-pensance et au politiquement correct ("Freedom", "Lock me up" sur lequel Alice est accusé de cruauté mentale massive par Robert Englund, interprète de Freddy Krueger dans Les Griffes de la Nuit et ses suites) et une mini-histoire évoquant un tueur en série qui massacre une mariée. La surenchère est également de mise sur scène, où la violence du spectacle atteint des sommets. Cette violence aurait provoqué des évanouissements en Angleterre, ce qui engendra une censure importante en Allemagne, d'un maire qui envisage de couper le courant en plein concert à des menaces d'arrestations du groupe (notamment par rapport à "Dead Babies") - aussi métalleux soient nos amis teutons, rappelons que des groupes aux paroles et/ou etrêmes comme Cannibal Corpse y étaient également censurés.

Paradoxalement, cette période extrêmement violente sera suivie… D'un gros succès. Associé au producteur Desmond Child, et bénéficiant de la participation de membres de groupes à la mode comme Aerosmith (qui produiront la même année le tubesque Pump) et Bon Jovi (dont l'album New Jersey avait eu un succès colossal en 1988), Alice sortira en 1989 Trash, un album qui n'ira pas aux ordures puisque cet album produira un succès digne de "School's out" avec "Poison". Musicalement, l'album est plus consensuel que ces prédécesseurs, on a droit ici à un hard rock moins rebelle et enragé et plus commun, avec énormément de références au sexe et à ce qui tourne autour. Alice redevient un artiste populaire, mais ses concerts ne s'assagissent guère, cf. Alice Cooper trashes the World, enregistrement vidéo de deux concerts joués à Birmingham, où l'on découvre un spectacle à deux facettes - coloré et plutôt glamour en son début et sa fin, mais le tiers central est plus proche du Alice traditionnel avec des tueurs de films d'horreur qui agressent le chanteur, une bagarre ("Gutter Cats vs the Jets" se retrouve dépoussiéré et l'intro à la basse est plus accrochuese que jamais), la camisole de force et une exécution à la guillotine.
Cette popularité nouvelle vaut à Alice d'apparaitre dans le film Wayne's World et sur sa BO où il interprète "Feed my Frankenstein", extrait de son nouvel album Hey Stoopid!. Quelques références horrifiques (dont un clin d'œil à Steven), des titres assez proches de ce qu'il a fait sur Trash et une chanson-titre coup de poing qui s'adresse aux jeunes en évoquant implicitement le suicide et la drogue, cette nouvelle galette très orientée hard rock déborde en prime de guest-stars - pour n'en citer que quelques-uns, on retrouve les guitaristes Joe Satriani, Steve Vai, Mick Mars (Mötley Crüe) ou encore Slash (à l'époque toujours membre de Guns N Roses), le bassiste Nikki Sixx (Mötley Crüe) ou encore Ozzy Osbourne. L'album sera suivi d'une tournée qui verra Alice parcourir les Etats-Unis aux cotés de Judas Priest, mais cette tournée n'aura pas le succès escompté - la promotion aurait été mauvaise, mais surtout, l'année 1991 voit Metallica, Guns N Roses (avec qui Alice a enregistré la chanson "The Garden" pour l'album Use your Illusion I) et les petits nouveaux de Nirvana tout écraser dans le paysage hard rock.

La suite des années 1990 sera moins marquée par le succès, mais très productive avec un concept album évoquant un jeune garçon (Steven ?) qui doit combattre des (ses ?) démons (The last Temptation, 1994) et des tournées qui le verront beaucoup voyager entre 1996 et 1999. Ces concerts seront plus simples, très peu d'éléments théatraux y seront visibles, mais Alice en profitera pour un peu dépoussiérer de vieux titres peu, voire plus du tout entendus depuis un moment. Cette époque est aussi marquée par la disparition de Glen Buxton en 1997, disparition qui permettra à Alice de renouer des liens avec les autres membres originaux de son groupe. Le groupe se reformera brièvement fin 1998 et jouera en concert les titres de la compilation Greatest Hits parue à l'origine en 1974.

En 2000 et 2001, Alice Cooper retourne en studio et (sous la houlette du producteur Bob Ezrin) enregitre deux nouveaux albums, Brutal Planet (2000) et Dragontown (2001). Ces deux albums concepts sont très proches, Dragontown étant supposé être une ville de Brutal Planet, un monde où règnent violence, haine, intolérance et surconsommation dans une société régie par les statistiques et les machines, mais que les hautes sphères jugent comme étant "parfait". Des albums extrêmement pessimistes et qui dressent hélas un portrait noir mais très réaliste de notre société, même 20 ans après.
En 2003 puis 2005, Alice verse plus dans le classic rock et sort deux albums hard rock plus basiques et moins agressifs musicalement que les deux précédents. The Eyes of Alice Cooper (2003) est même suivi d'une tournée plus conventionelle où à nouveau, l'esprit est à la reprise de vieux classiques du Coop', tandis que Dirty Diamonds est suivi d'une tournée plus "habituelle" pour le chanteur.
En 2007, Alice tourne pendant un mois en première partie de Heaven and Hell alias la mouture de Black Sabbath à ce moment là. Le changement de nom est du à une volonté de distinguer ce Black Sabbath du Black Sabbath avec Ozzy qui s'était reformé en 1997, mais était inactif depuis plusieurs années.
En 2008, Alice revient à l'album concept avec Along came a Spider, un album évoquant un tueur en série qui cherche à créer une araignée humaine mais qui laissera échapper une victime, le conduisant à sa perte. Cet album est musicalement plus agressif que ces prédécesseurs, et certains titres évoquent d'anciennes compositions du chanteur.

En 2011 sort Welcome 2 my Nightmare, une suite de l'album de 1975. On retrouve sur cet album un duo avec Rob Zombie et un autre (plus innattendu) avec Ke$ha. Plaisant et globalement bon, cet album parait toutefois plus proche de Alice Cooper goes to Hell musicalement parlant,et ce malgré des références appuyées au premier Welcome to my Nightmare comme les notes de piano de "Steven" sur plusieurs titres ou des reprises d'airs familiers dans le medley final.

Au moment où cette bio est écrite, le dernier album de Alice Cooper est Paranormal, sorti en 2017. Cet album comporte une jolie liste de guests dont Billy Gibbons (guitariste de ZZ Top), Larry Mullen Jr. (batteur de U2), Roger Glover (bassiste de Deep Purple), mais aussi de vielles connaissances comme le guitariste Steve Hunter (membre du groupe d'Alice dans les années 1970, il a également collaboré avec Lou Reed) et les musiciens du groupe Alice Cooper à savoir Dennis Dunaway à la basse, Michael Bruce à la guitare et Neal Smith à la batterie. L'album est par ailleurs produit par Bob Ezrin (une nouvelle fois) et la version 2-CD comporte deux titres joués par ce que l'on peut appeler le "Alice Cooper band" (bien que ce surnom ne soit pas apprécié des concernés qui considèrent que Alice Cooper est le nom du groupe) avec Steve Hunter et Bob Ezrin en guitariste et claviériste supplémentaires ainsi que 6 titres live avec un line-up dont seul un musicien a participé à cet album (je ne l'ai pas évoqué, mais les musiciens sur scène ont fréquemment changé au fil des années).
Et en parlant de musiciens ayant participé à des albums et concerts, en 2019, Alice fait une apparition sur l'album The new Normal du guitariste Kane Roberts. Ce musicien ultra-musclé a collaboré avec le chanteur entre 1986 et 1989 (où il joua sur un seul morceau de l'album Trash, "Bed of Nails").

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